Réalisation :
Maya Dreifuss
Principaux artistes :
Igal Naor, Idan Amedi, Boaz Konforty, Tali Sharon
Genre : Thriller
Nationalité : Israël, France
Langue de tournage : Hébreu
Durée : 1h48
Année de production : 2023
Date de sortie (ou ressortie) : 31 juillet 2024
Distributeur : Dean Medias
Présentation
Quelques mois après sa mutation forcée dans la petite ville d’Afula, Daphna, brillante détective, découvre le téléphone abandonné d’Orly Elimelech. Connue pour ses liens avec la puissante famille Golan, cette ancienne reine de beauté est introuvable. Alors que personne ne semble s’inquiéter de cette disparition et malgré la défiance de la ville qui lui reproche avant tout d’être une femme célibataire et sans enfants, Daphna se lance à corps perdu à la recherche d’Orly…
Si elle n'est pas très active derrière la caméra, Maya Dreifuss est une personnalité importante du cinéma israélien. Après deux courts-métrages sélectionné à Cannes, elle réalise en 2013 son premier long-métrage, She Is Coming Home. Après cela, elle co-crée et dirige les deux Héroïne, des longs-métrages composés de cinq nouvelles réalisés par cinq réalisatrices. Également consultante au scénario de Tempête de sable, récompensé à Sundance, et directrice du département de production cinématographique de l'université de Tel-Aviv, elle présente son deuxième film, Highway 65, lauréat du Grand Prix de l'édition 2024 du festival du film policier Reims Polar.
Highway 65 : la distribution
Réalisation : Maya Dreifuss
Casting : Igal Naor (Nissim), Idan Amedi (Matan), Boaz Konforty (Cabri), Tali Sharon (Daphna), Sara von Schwarze (Rona), Anastasia Fein (Orly), Dikla (Ahuva)
Distribution technique : Maya Dreifuss (scénario), Pierre Oberkampf (musique), Itay Gross (direction artistique), Amit Yasur (direction artistique)
La musique a été composée par Pierre Oberkampf, qui avait composé auparavant la bande son des films Girls Will Be Girls en 2023 et Cœurs perdus en 2022.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Igal Naor dans 300 : La naissance d'un Empire (2014).
Derniers avis sur le film : Highway 65
Avis publié par Lana le 11 août 2024
Un film très lent et dont le scénario peine à trouver un but. Dommage car l'héroïne aurait pu nous intéresser davantage.
Avis publié par Patrick le 4 août 2024
Polar israélien, Highway 65 déjoue les codes du genre en mettant l'accent sur Daphna, l'enquêtrice au détriment de l'affaire qu'elle est censée élucider alors qu'elle subit une mutation depuis Tel-Aviv à une petite ville écrasée par la chaleur. Ou plus exactement, c'est l'interaction à distance entre la policière et la victime (une ancienne reine de beauté disparue et introuvable) qui semble d'abord intéresser la réalisatrice Maya Dreifuss. Toutes les deux confrontées à la solitude et à une certaine forme d'indifférence révèlent aussi un fort tempérament d'indépendance.
Trempé dans l'humour à froid de la dialectique continue de la communauté (en clair, on répond toujours à une question par une autre question ou une pirouette), Highway 65 (titre également énigmatique) met donc en scène une enquête bancale et peu scrupuleuse des règlements ou des ordres de la hiérarchie qui révèle pour finir l'étendue des dommages collatéraux du conflit sans issue du Proche-Orient. En mettant le pied sur l'accélérateur dans les dernières séquences, le film prend enfin une consistance plus épaisse qui remplace avantageusement le matériau flou et mouvant dont il était jusqu'alors constitué.
Également programmés à Paris et en Île-de-France :
Plan
2 avis sur Highway 65
Avis publié par Lana le 11 août 2024
Un film très lent et dont le scénario peine à trouver un but. Dommage car l'héroïne aurait pu nous intéresser davantage.
Avis publié par Patrick le 4 août 2024
Polar israélien, Highway 65 déjoue les codes du genre en mettant l'accent sur Daphna, l'enquêtrice au détriment de l'affaire qu'elle est censée élucider alors qu'elle subit une mutation depuis Tel-Aviv à une petite ville écrasée par la chaleur. Ou plus exactement, c'est l'interaction à distance entre la policière et la victime (une ancienne reine de beauté disparue et introuvable) qui semble d'abord intéresser la réalisatrice Maya Dreifuss. Toutes les deux confrontées à la solitude et à une certaine forme d'indifférence révèlent aussi un fort tempérament d'indépendance.
Trempé dans l'humour à froid de la dialectique continue de la communauté (en clair, on répond toujours à une question par une autre question ou une pirouette), Highway 65 (titre également énigmatique) met donc en scène une enquête bancale et peu scrupuleuse des règlements ou des ordres de la hiérarchie qui révèle pour finir l'étendue des dommages collatéraux du conflit sans issue du Proche-Orient. En mettant le pied sur l'accélérateur dans les dernières séquences, le film prend enfin une consistance plus épaisse qui remplace avantageusement le matériau flou et mouvant dont il était jusqu'alors constitué.
Nota Bene : la modération des avis s'effectue a posteriori. C'est à dire qu'un avis provisoirement affiché peut être refusé par la suite.
Pour être publié, le contenu de votre avis doit respecter nos conditions générales d'utilisation.
Pour les questions concernant des billets achetés via notre intermédiaire (accueil, placement, tarifs), il est nécessaire de contacter notre service client.
Chaque mercredi, le meilleur des sorties culturelles à Paris avec L'Officiel des spectacles !
