Hiver à Sokcho

Magnifique aussi la partie dessins d animation, très poétique.

Un drame franco-nippon sur le besoin poignant de valider son identité au travers de la recherche de ses origines et la souffrance de la bi appartenance a deux cultures distinctes… un film émouvant tout en retenue malgré quelques longueurs !!!

Roshdy Zem à son meilleur, tout en retenue

Le portrait d'une jeune femme dont l'absence de père l'amène tout au bord du précipice de l'anorexie mentale. Un artiste voyageur pourra, par sa simple présence, sans le vouloir, l'y pousser ou la retenir. Mais surtout lui révéler le contrôle morbide qui existe dans sa relation aux autres.

On retiendra le personnage très intéressant du taulier qui, bien qu'en apparence très secondaire et ordinaire, sera loin d'être le plus aveugle à la souffrance de Soo-Ha.

Une œuvre qui comprend quelques longueurs mais qui prend sans doute le pari d'aborder cette maladie de manière diffuse, comme diluée dans le temps et l'espace. Peut-être à l'image de la banalité qu'elle finit par revêtir lorsqu'elle s'installe, au jour le jour, quelque part entre le déni et la dissimulation.

Bon film malgré qq longueurs.

L’actrice française d’origine sud-coréenne Bella Kim est la sublime révélation de ce film bourré de charme du réalisateur Franco-Japonais Koya Kamura. Bella Kim au regard extraordinaire, dotée d’une sublime allure longiligne avec de larges épaules, de longues et absolument magnifiques mains illumine ce très beau film. Son jeu est juste remarquable et l’histoire bien menée autour du thème éculé de l’abandon ou de l’indifférence au sein du couple entre des personnages d’origines et de civilisations très éloignées. J’ai beaucoup aimé.