Je danserai si je veux

Leila et Salma partagent un appartement à Tel-Aviv et un goût prononcé pour la vie nocturne, la fête, les bars et la danse. Alcool et cigarettes non-stop : c'est leur façon d'affirmer leur liberté en imitant les hommes. Défendant les femmes, l'avocate Leila est la plus affranchie dans ses mœurs et sa profession. Salma refuse systématiquement les hommes dénichés par ses parents pour la marier. Elle démissionne du restaurant où elle travaille, car elle y parle arabe et refuse l'hébreu imposé par son patron. Nour, une nouvelle colocataire sérieuse et pieuse, emménage. Étudiante en informatique, elle sympathise très vite avec ses colocataires.

Je danserai si je veux est le premier long-métrage de Maysaloun Hamoud. Son œuvre est née en réaction aux soulèvements du Printemps arabe qui ont eu lieu alors que la réalisatrice était encore étudiante : « Ces grands changements étaient aussi annonciateurs d’une révolution culturelle. Il était évident que le moment était venu de faire entendre une nouvelle voix. » Produit par Shlomi Elkabetz (Le Procès de Viviane Amsalem), le film a déjà remporté plusieurs prix dans des festivals internationaux.