Je me tue à le dire

Michel est un trentenaire qui sait bien que la mort est inéluctable. Pourtant, il en a peur. D'autant qu'il ne souhaite pas finir comme sa mère, bientôt placée en maison de convalescence et atteinte d'un cancer du sein. Devenu hypocondriaque, phobique et obsessionnel, Michel commence à développer des symptômes similaires : il perd ses cheveux par plaque et une étrange grosseur est apparue sur sa poitrine. Son médecin a beau lui dire qu'il n'a rien de grave, Michel est persuadé que pour lui, c'est le début de la fin. Il n'en fallait pas plus pour qu'Aurélie, sa compagne qui ne supporte plus ses névroses, choisisse de quitter ce spécialiste de la psychosomatisation.

Si Xavier Seron a choisi de tourner en noir et blanc, c’est pour créer « un décalage intéressant [qui] permet de faire cohabiter des éléments qui, en couleur, n’arriveraient pas à fonctionner aussi bien ». Le réalisateur s’est inspiré de peintures baroques et, pour la bande son, a ajouté des compositions de Bach, Purcell et Haendel.