Je ne vois pas ce qu'on me trouve

Humoriste de profession, Pierre revient après trente ans dans la ville de Liévin où il vécut une partie de sa jeunesse. La raison de ce retour : le parrainage, en qualité d'enfant du pays, d'une "nuit blanche" organisée par le centre culturel de la cité. En attendant l'heure du spectacle, Pierre effectue une sorte de pélerinage dans Liévin - méconnaissable après tant d'années - en compagnie d'une des responsables de cette soirée, Monica. Mû par un candide désir de la conquérir, il n'hésite pas à s'introduire clandestinement à son domicile où l'arrivée inattendue de l'ami de la jeune femme, un détenu en cavale, le retient malgré lui alors qu'on l'attend désespérément sur scène...

Quatrième film de Christian Vincent après La discrète, Beau fixe et La séparation, Je ne vois pas ce qu'on me trouve brosse le portrait d'un anti-héros, aussi piètre dans sa profession que sur le plan sentimental. Drôle et pitoyable à la fois, le personnage doit beaucoup à l'interprétation de Jackie Berroyer procédant d'un comique au second degré.