Je suis un soldat

À 30 ans, Sandrine n'a ni travail ni argent. À la rue, elle est contrainte de retourner vivre chez sa mère. Henri, un voisin éleveur de chien, lui propose de travailler chez lui. Il lui mène la vie dure jusqu'à ce qu'il l'informe de ses combines. Il participe à un trafic de chiens en provenance de Slovénie. Il paie sa marchandise au kilo. Contre toute attente, Sandrine se révèle fine négociatrice et arrive à s'imposer. Mais elle n'a pas totalement mis ses principes moraux dans sa poche et commence à souffrir de la situation. Henri, de son côté, s'agace de l'assurance qu'elle a prise et ne voudrait pas qu'elle marche sur ses plates-bandes.

Réalisateur de courts-métrages très remarqués (J’ai pris la foudre, Les Larmes), Laurent Larivière signe ici son premier long-métrage, dont l’intrigue est centrée sur le trafic d’animaux. Le réalisateur a confié avoir en mémoire, parmi ses diverses influences cinématographiques, le travail des frères Dardennes et leur capacité à représenter très concrètement la réalité.