Je te survivrai

Joe, 40 ans, est un agent immobilier brillant et particulièrement retord. Mais ses qualités en matière de relations humaines, et familiales en particulier, sont inversement proportionnelles à ses qualités professionnelles. Il a élu domicile dans une superbe maison à la campagne. Son seul souci : une vieille voisine omniprésente, vivant dans une abominable masure juste à côté de sa somptueuse demeure. Blanche, c’est son nom, déteste Joe, autant que lui la hait, et ce conflit ne semble pas s’approcher d’une quelconque conclusion tant la vieille femme semble cramponnée à la vie. Un beau jour, bien décidé à nuire à sa voisine, Joe décide de descendre dans le puits qui alimente la pompe de la vieille dame. Mais sa corde lâche et il se retrouve coincé au fond. Sans réseau, il ne peut prévenir personne. Seule Blanche sait qu’il est là et se montre bien décidée à profiter de la situation pour assouvir une terrible vengeance.

Voilà une comédie à la férocité tout à fait jouissive. Sur un scénario qui n’est pas sans évoquer Misery de Rob Reiner, d’après Stephen King, Sylvestre Sbille, dont c’est le premier long-métrage de fiction (il a réalisé, auparavant, le documentaire Des racines et des songes) signe une farce surréaliste et déjantée, portée par une équipe de comédiens, belges pour la plupart, véritablement hilarants.