Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child

À partir d’un entretien issu de ses propres archives, la réalisatrice Tamra Davis revient sur le parcours de Jean-Michel Basquiat. Figurant parmi les plus grands artistes de ces dernières décennies, le peintre américain a connu la gloire et la mort très jeune. En 1981, il peint sa première toile. Deux ans plus tard, il est déjà une star. En 1985, il devient l’ami et le collaborateur d’Andy Warhol. Après la disparition subite de celui-ci, Basquiat sombre dans l’héroïne. En 1987, il meurt, à l’âge de 27 ans. Profitant de son intimité avec le jeune prodige, Tamra Davis retrace son itinéraire avec justesse et compassion.

Présenté aux Festivals de Sundance et de Deauville, le nouveau long métrage de la réalisatrice californienne se présente comme « une plongée rare dans l’intimité d’un des artistes américains les plus importants ». Il n’est pas sans intérêt de revenir sur le curieux parcours de Davis. À la fin des années 80, elle réalise des clips pour plusieurs stars du rock (Depeche Mode, Sonic Youth). À partir de 1992, elle met en scène des films plutôt grand public (Crossroads). Avec Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child, nous avons donc affaire à une œuvre très libre.