Jeunesse, mon amour

Un groupe de jeunes gens qui se sont connus au lycée se retrouve dans la maison des parents de l'un d'entre eux lors d'une belle journée estivale qui ne va pas se dérouler tout à fait comme prévu. Pour son premier long-métrage, Léo Fontaine choisit de traiter le délitement qui s'opère à l'intérieur d'un groupe par l'usure du temps, l'éloignement géographique comme social, et surtout l'accumulation mortifère de rancœurs.
C'est un événement extérieur lors d'une balade en forêt qui va servir de révélateur et mettre, en quelque sort, le feu aux poudres.
Comme c'est souvent le cas avec une première œuvre, le résultat est mitigé en ce sens où il y a du bon (la construction du récit, la direction des jeunes comédiens et l'installation d'une ambiance délétère et faussement enjouée) et du moins bon (une mise en scène qui joue beaucoup trop de la mobilité excessive de la caméra, d'angles de prises de vues trop sophistiqués, en résumé d'une image qui fait souvent clip ou spot de pub).
Les influences du cinéma américain (Larry Clark, Harmony Korine) sont patentes. Léo Fontaine peine cependant à les assimiler totalement et à imprimer à son travail une touche plus personnelle qui le distinguerait de ses illustres modèles.
Attendons ainsi le deuxième film de ce jeune auteur pour affiner notre jugement.

Une comédie dramatique sur l'insouciance de la jeunesse, sur la notion de prise de conscience et de responsabilité qui vient avec l'âge adulte avec la vente de la maison familiale, avec le fait de devenir parents mais des liens qui cependant peuvent perdurer entre certains alors que d'autres que le temps a séparé ne parviennent plus à trouver de sens commun à leur relation ni même à se parler voire en viennent aux mains... une réflexion sur le temps qui passe et modifie les comportements, mettant à mal les illusions de jeunesse !!!!

Excellente ode à la jeunesse, vécue, filmée et produite par une bande de jeunes qu'il faut aller voir pour les encourager à continuer dans cette carrière. Nous nous sommes mis à leur table pour partager leur joie de se retrouver, et les avons suivi dans leur escapade...