Juliette

Depuis qu’elle a quitté la fac, Juliette, 25 ans, fait “dans le social”, c’est-à-dire papillonne entre les boîtes de nuit, ses amis et ses amants : Paul, Gaëtan, Simon… Si ses liens avec son père sont tendres, c’est plus explosif avec sa sœur Louise, mariée, mère et “dans la vie active”. L’insouciance de Juliette s’ébrèche pour la première fois le jour où son père est hospitalisé. Ce dernier insiste étrangement pour qu’elle achève le livre qu’elle a commencé quand elle avait 6 ans : l’histoire d’une petite fille (Max) qui traverse les États-Unis en semi-remorque avec ses quatre frères. Simultanément, Juliette retrouve un ex, Antoine, qui, bien qu’elle l’ait largué sans délicatesse, est devenu au fil des mois une sorte d’amour fantasmé. Lui aussi la pousse à enfin s’attaquer aux difficultés de la vie. Mais angoissée à l’idée de s’engager autant qu’à celle de s’attacher, Juliette refuse. Confrontée à la santé déclinante de son père, à la présence d’Antoine et à une série d’embrouilles amoureuses, Juliette va cependant commencer à grandir malgré elle…

“Je voulais parler de ma génération, voir comment mon héroïne se réalisera sur le long terme quand l’instabilité devient la norme” confie Pierre Godeau qui, revendiquant l’influence de Sofia Coppola, signe avec Juliette, son premier long-métrage, une comédie douce-amère rythmée, bourrée de tendresse, de poésie et d’humour…