Jumbo

Jeanne, jeune femme introvertie, bricole des guirlandes de luminaires colorés emplissant sa chambre, cherche à travers les objets à « comprendre des choses qu’on ne comprend pas », rêve d’ailleurs. Vivant avec une mère complice et exubérante, elle travaille en solitaire, de nuit, comme gardienne d’un parc d’attractions dirigé par Marc, qui la drague gentiment. L’une des attractions, qu’elle baptise Jumbo, prend secrètement vie et se met à communiquer avec elle à coup de clignotements et de vibrations. Jeanne a un coup de foudre partagé pour ce manège (de type pieuvre, avec bras et nacelles) : le « Move It ».

Ce premier long-métrage de la réalisatrice belge Zoé Wittock a été récompensé par le Guil Film Prize à la Berlinale 2020, dans la section « Generation 14Plus ». Son pitch pour le moins original lui a également valu d’être sélectionné au Festival du film fantastique de Gérardmer. C’est en entendant parler d’Erika Eiffel, une Américaine qui a « épousé » de façon officieuse la Tour Eiffel, que la jeune cinéaste a eu l’idée d’écrire Jumbo.