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Sam, inspecteur de police judiciaire, a pour ami depuis vingt ans un vieux brocanteur israélite, Joseph Katz, rescapé des camps de la mort. Ce jour-là, sous les yeux de Sam, Katz abat froidement un touriste allemand en qui il a reconnu le Waffen SS responsable du massacre de sa famille. Par affection pour Katz, Sam le laisse s'échapper. Or, celui-ci périt, quelques heures plus tard, dans l'explosion de son magasin. Crime ou suicide ? Les recherches qu'entreprend Sam le conduisent à Berlin où il découvre que l'homme abattu par Katz n'était pas un nazi, mais un communiste, ex-ministre de la RDA...

Alexandre Arcady, réalisateur de films à succès comme Le grand pardon ou L'union sacrée, s'attaque ici à un sujet qui réveille les crimes du nazisme en même temps qu'il évoque le marché des ouvres d'art dérobées aux Juifs et, à l'heure de la Guerre du Golfe (époque où se situe précisément l'action), les tractations secrètes pour la vente d'armes chimiques à l'Irak de Saddam Hussein. Une excellente composition à ajouter au palmarès du chanteur et comédien Patrick Bruel, auprès de la ravissante Isabella Ferrari, lauréate de la Coupe Volpi à la Mostra de Venise 1994 pour Le roman d'un jeune homme pauvre.