La Belle et la Bête

Un riche marchand qui a perdu sa fortune lors d’un naufrage est contraint d’aller vivre à la campagne dans une chaumière avec ses six enfants. Tandis que ses deux filles aînées se plaignent de ne plus avoir leur confort, la plus jeune, Belle, retrousse ses manches et se met au travail pour aider son père. Ce dernier pense que tout va s’arranger lorsqu’il apprend que l’un de ses navires a été retrouvé. Il part y récupérer ses biens, promettant à ses filles bijoux et belles robes à son retour. Belle, pour sa part, lui demande une simple rose. En chemin, le père se perd dans la forêt et se réfugie dans le château de la terrible Bête, qui lui vient d’abord en aide, puis se met en colère lorsque son visiteur cueille une rose pour Belle. La Bête exige que la jeune fille vienne s’installer avec lui, en échange de quoi il laissera la vie sauve au marchand.

Visuellement splendide, le nouveau film de Christophe Gans (Le Pacte des loups, ou Silent Hill) adapté du conte publié en 1740 par Madame de Villeneuve, s’inspire notamment de l’œuvre de son illustre prédécesseur, Jean Cocteau (1946) et de l’univers enchanté d’Hayao Miyazaki (Le Château ambulant).