Réalisation :
Bertrand Bonello
Principaux artistes :
Léa Seydoux, George Mackay, Guslagie Malanda, Dasha Nekrasova
Genre : Drame
Nationalité : France
Langue de tournage : Français
Durée : 2h26
Année de production : 2023
Date de sortie (ou ressortie) : 7 février 2024
Distributeur : Ad vitam
Présentation
Dans un futur proche où règne l’intelligence artificielle, les émotions humaines sont devenues une menace. Pour s'en débarrasser, Gabrielle doit purifier son ADN en replongeant dans ses vies antérieures. Elle y retrouve Louis, son grand amour. Mais une peur l'envahit, le pressentiment qu'une catastrophe se prépare.
Avec La Bête, Bertrand Bonello (Coma, Saint-Laurent) présente son premier long-métrage de science-fiction. Comme thème, il a choisi l'intelligence artificielle et son impact dans un futur proche où elle aurait réglé tous les problèmes de l'humanité. « La catastrophe, c’est qu’il n’y a plus de catastrophe. C’est un mouvement vers la disparition de l’individu et de la singularité. Si on fait disparaître la peur, on fait aussi disparaitre la sensation d’être vivant », explique le cinéaste, qui a dédié son film à Gaspard Ulliel, décédé en 2022, pour qui le film avait été écrit.
La Bête : la distribution
Réalisation : Bertrand Bonello
Casting : Léa Seydoux (Gabrielle), George Mackay (Louis), Guslagie Malanda (la poupée Kelly), Dasha Nekrasova (Dakota), Martin Scali (Georges), Elina Löwensohn (la voyante), Marta Hoskins (Gina), Julia Faure (Sophie), Kester Lovelace (Tom), Felicien Pinot (Augustin), Laurent Lacotte (l'architecte), Veronica Szawarska (Veronica)
Distribution technique : Bertrand Bonello (scénario), Bertrand Bonello (musique), Katia Wyszkop (décors), Josée Deshaies (direction artistique), Guillaume Bréaud (scénario), Anna Bonello (musique), Benjamin Charbit (scénario)
Avant La Bête, Bertrand Bonello a réalisé Coma en 2022, Zombi Child en 2019, Nocturama en 2016 et Saint Laurent en 2014.
La musique a été composée par Bertrand Bonello, qui avait composé auparavant la bande son des films Coma en 2022, Zombi Child en 2019, Nocturama en 2016 et Le Dos rouge en 2014.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Léa Seydoux dans Les Crimes du futur (2022) et Un beau matin (2022) ; George Mackay dans 1917 (2019) et Le Secret des Marrowbone (2017) et Guslagie Malanda dans Saint Omer (2022) et Mon amie Victoria (2014).
Derniers avis sur le film : La Bête
Avis publié par MADDALUNO le 20 février 2024
Film original et dérangeant parfois mais qui donne à réfléchir sur l'IA qui comme dans 2001 l'ordinateur HAL deviendra maître de nos destins. Léa Seydoux et son sourire en coin et ses yeux bleus associé à George Mackay beaucoup de charme (initialement ce devait être Gaspard Ulliel waouh quel couple !) sans oublier la poupée Kelly (Guslagie Malanda en trans-humaine d'un réalisme étonnant). L'angoisse de la société est très bien rendu avec Monsieur Denver le propriétaire de la villa qui s'inquiète pour sa ville et appelle Léa Seydoux à la moindre alerte. L'idée de voir des boîtes de nuit par année est amusante avec les tubes de chaque année, on entend tombe la neige en japonais par Adamo. A voir même si on ne comprend pas tout le film au scénario original.
Avis publié par Frane le 16 février 2024
C'est long et c'est complètement décousu... C'est souvent peu surprenant pour autant ! C'est honnêtement décevant. Ne perdez pas votre temps.
Avis publié par Renaud le 12 février 2024
Nous voici transportés en étrange pays, dans une intrigue originale qui entremêle les fils de la technologie qui s'humanise, de l'humanité atomisée en êtres qui sous-vivent, et, au carrefour des deux, d'un atelier de poupées qui symbolise ce dessèchement humain... atelier que viendra engloutir l'eau grisâtre d'un fleuve furibond. Désarmé devant une intrigue si peu cousue, on se raccroche, amusé (ou pas), à divers clins d'œil de Bonello à ses devanciers: M.D., T.R., 1984, voire 2001. Au final: une "bestialité" plus intrigante que convaincante à mon goût, car "La Bête" ne tient pas toutes les promesses des ambitions que je suppose être celles du cinéaste
Avis publié par Isabelle le 12 février 2024
Un film assez déroutant, à la fois drame psychologique et film de science fiction pas si éloignée puisque l'intelligence artificielle fait déjà ses premiers balbutiements dans nos vies... l'IA impose à l'héroïne de revivre son passé pour laver son ADN ce qui donne l'occasion au film de décrypter sur trois périodes passées, présentes et à venir l'attirance irrépressible de deux êtres, mais aussi la peur de la prise de risque et la résignation devant la peur de souffrir qui condamne au non avenir l'amour avant même qu'il soit rendu possible...
Avis publié par yves le 10 février 2024
Film d'une beauté formelle sidérante. Pour moi il perd un peu d'intérêt quand il devient un film d'épouvante assez déjà-vu (la dernière heure). Mais de loin le film le plus captivant et intéressant de ces 5 dernières semaine.
6 avis sur La Bête
Avis publié par MADDALUNO le 20 février 2024
Film original et dérangeant parfois mais qui donne à réfléchir sur l'IA qui comme dans 2001 l'ordinateur HAL deviendra maître de nos destins. Léa Seydoux et son sourire en coin et ses yeux bleus associé à George Mackay beaucoup de charme (initialement ce devait être Gaspard Ulliel waouh quel couple !) sans oublier la poupée Kelly (Guslagie Malanda en trans-humaine d'un réalisme étonnant). L'angoisse de la société est très bien rendu avec Monsieur Denver le propriétaire de la villa qui s'inquiète pour sa ville et appelle Léa Seydoux à la moindre alerte. L'idée de voir des boîtes de nuit par année est amusante avec les tubes de chaque année, on entend tombe la neige en japonais par Adamo. A voir même si on ne comprend pas tout le film au scénario original.
Avis publié par Frane le 16 février 2024
C'est long et c'est complètement décousu... C'est souvent peu surprenant pour autant ! C'est honnêtement décevant. Ne perdez pas votre temps.
Avis publié par Renaud le 12 février 2024
Nous voici transportés en étrange pays, dans une intrigue originale qui entremêle les fils de la technologie qui s'humanise, de l'humanité atomisée en êtres qui sous-vivent, et, au carrefour des deux, d'un atelier de poupées qui symbolise ce dessèchement humain... atelier que viendra engloutir l'eau grisâtre d'un fleuve furibond. Désarmé devant une intrigue si peu cousue, on se raccroche, amusé (ou pas), à divers clins d'œil de Bonello à ses devanciers: M.D., T.R., 1984, voire 2001. Au final: une "bestialité" plus intrigante que convaincante à mon goût, car "La Bête" ne tient pas toutes les promesses des ambitions que je suppose être celles du cinéaste
Avis publié par Isabelle le 12 février 2024
Un film assez déroutant, à la fois drame psychologique et film de science fiction pas si éloignée puisque l'intelligence artificielle fait déjà ses premiers balbutiements dans nos vies... l'IA impose à l'héroïne de revivre son passé pour laver son ADN ce qui donne l'occasion au film de décrypter sur trois périodes passées, présentes et à venir l'attirance irrépressible de deux êtres, mais aussi la peur de la prise de risque et la résignation devant la peur de souffrir qui condamne au non avenir l'amour avant même qu'il soit rendu possible...
Avis publié par yves le 10 février 2024
Film d'une beauté formelle sidérante. Pour moi il perd un peu d'intérêt quand il devient un film d'épouvante assez déjà-vu (la dernière heure). Mais de loin le film le plus captivant et intéressant de ces 5 dernières semaine.
Avis publié par Remy le 10 février 2024
La réflexion d’anticipation est particulièrement intéressante. Les jeux de rôles entre la très charmante Léa Seydoux alias Gabrielle et George Mac Kay alias Louis sont extraordinaires au travers des trois époques bien distinctes qui sont évoquées. Les 3 époques se confrontent avec à chacune une manifestation bien différente des relations humaines, des échanges amoureux, des objectifs de vie de chaque être humain. Si au 19eme siècle il n’est pas forcément plus facile d’aimer et d’être aimé : à cette époque ancienne aucune Intelligence Artificielle ne vient perturber ou fausser les relations. À ce moment là c’est davantage l’éducation et l’effort de chacun qui rend une personnalité passionnante.
En revanche, de nos jours, époque curieuse où l’individualisme exacerbé domine une base sociale pas si éloignée que cela de celle du 19eme siècle, le moi moi moi s’impose sans aucun partage, le plaisir solitaire triomphe. L’individu n’en sort pas forcément beaucoup plus heureux, mais il vit.
Par contre, pour le futur, figuré ici en 2044, le réalisateur Bertrand Bonello imagine que l’IA a fini par totalement dominer les relations humaines, l’IA nivelle tout, l’IA a rendu les êtres humains non seulement encore plus seuls mais encore davantage ignorants, incultes et progressivement totalement passifs, indifférents à leur propre contexte social. Avantage principal : plus de dispute, plus d’aspérité, plus de conflit, l’être humain entre dans un « normalisme » à priori rassurant. Mais de fait cette standardisation de la pensée et des comportements de chacun devient réellement effrayante: la bête est-elle entrée en chaque individu ? La perspective n’est pas vraiment réjouissante.
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