La Cérémonie

Enfant, Masuo joue au base-ball avec sa cousine Ritsuko. Vingt-cinq après, en 1971, il se souvient des événements qui ont marqué sa puissante famille. Ce furent d’abord les obsèques de son père qui se tue après la défaite du Japon. Sa mère meurt à son tour, sans qu’il ait la possibilité d’assister aux funérailles. Après la disparition du patriarche, il devrait prendre la direction de l’entreprise familiale, mais un télégramme lui parvient annonçant le suicide prochain d’un cousin, Terumichi. Masuo, accompagné de Ritsuko, quitte alors le Japon pour se rendre sur l’île sur laquelle s’est réfugié le désespéré.

Un film dense dans lequel Nagisa Oshima fait alterner avec une parfaite maîtrise, à l’aide de flash-back, les événements du présent et du passé. De même, les plans rapprochés cernant les pensées des personnages se mêlent aux séquences des cérémonies (mariage ou enterrements) où évoluent un nombre impressionnant de figurants. La Cérémonie se distingue, comme toujours dans l’œuvre du cinéaste japonais, par sa beauté plastique.