La Cité de l'ombre

Autrefois menacée par le chaos, la cité d’Ember s’est coupée du monde pour se protéger et a organisé sa vie sous terre. Les maires se sont succédés et se sont transmis, à chaque changement de règne, une boîte mystérieuse faisant le décompte des années. Que se passera-t-il quand le compteur arrivera à zéro ? C’est au moment même où ce délai est atteint que nous faisons la connaissance des habitants d’Ember. Contrairement à leurs ancêtres, ces derniers ne connaissent pas l’existence de cette boîte, oubliée au fil des ans, mais ils sentent qu’une menace plane sur leur cité, de plus en plus sujette à des pannes d’électricité. Le générateur, dont dépend la ville souterraine, s’apprêterait-il à rendre l’âme ? Deux enfants d’Ember, curieux et dégourdis, mènent l’enquête, animés par le désir de quitter cette Cité qui risque de plonger définitivement dans l’obscurité.

L’univers fantaisiste et bricolé de La Cité de l’Ombre, proche de la bande dessinée, n’est pas sans évoquer certains films de Terry Gilliam (Brazil) et de Carot et Jeunet (La Cité des enfants perdus). Parmi les interprètes adultes du film, on retrouve Bill Murray dans un rôle de maire très ubuesque, l’immortel Martin Landau (La Mort aux trousses, la série Mission : Impossible) et un Tim Robbins au visage toujours aussi poupin.