La Colline des hommes perdus

Le sergent-major Wilson dirige, avec une fermeté proche du sadisme, un camp disciplinaire anglais, basé en Lybie, durant la Seconde guerre mondiale. On lui amène cinq nouveaux prisonniers, avec ordre de les transformer en « vrais » soldats. Parmi eux se trouve Joe Roberts, qui va donner du fil à retordre au cruel Wilson. Une colline artificielle a été construite au cœur du camp. À la moindre incartade, les détenus doivent l’escalader encore et encore, sous l’accablant soleil du désert.

Adaptant un ouvrage de Ray Rigby, qui a lui-même connu les camps de détention d’Afrique du Nord pendant la seconde guerre mondiale, Sidney Lumet (Network avec Faye Dunaway, Le Verdict avec Paul Newman) trouve le ton juste pour retranscrire la véracité du récit initial, dans toute son intensité. Alors au fait de sa gloire, grâce aux trois films de la série des James Bond qu’il venait d’interpréter, Sean Connery trouvait dans ce contre-emploi, l’occasion de révéler une autre facette de son talent.