La Confrérie des larmes

Doté d’un sens de l’observation digne de Sherlock Holmes qu’il tente de transmettre à sa fille Juliette - 13 ans - avec laquelle il vit seul depuis le décès de sa femme, Gabriel Chevalier va de plus en plus mal depuis qu’il a quitté la brigade criminelle. Aujourd’hui il boit, joue au point d’être perclus de dettes et finit même par se faire virer de son travail de laveur de vitres. C’est alors que “l’Arménien”, ex-taulard qu’il a défendu au tribunal, lui propose un job étrange : convoyer pour un commanditaire secret et contre rémunération des valises à travers le monde sans jamais regarder ce qu’elles contiennent. Acculé, Gabriel accepte. Au fil des missions, l’argent afflue mais ses liens avec Juliette se distendent. Puis, la machine s’enraye. Il se fait tabasser pour un retard, assiste au meurtre d’un client… si bien qu’il décide de démissionner. Afin de l’en dissuader, ses “employeurs” s’en prennent à Juliette puis à Claire, une collègue qui a accepté de l’aider et dont il est tombé amoureux…

Pour son troisième film, le premier tourné en France, après Big Nothing (2006) et Dead End (2003), Jean-Baptiste Andrea trousse un thriller haletant (son héros ne cesse d’ailleurs de courir davantage), au sujet original, pour lequel il confie avoir volontairement privilégié l’imaginaire et l’action au rationnel.