La Convocation

Une accusation de déviance sexuelle scolaire entre deux cousins, les profs érigés en conciliateurs, voire en magistrats, une femme célibataire fragile face à un couple de parents, jusqu'où aller en termes de responsabilité, faire un signalement aux instances ou arbitrer en cercle prive, règlements de compte familial ou réalité ? Difficile de démêler le vrai du faux, de savoir si la coupable n'est pas la victime ou l'inverse…

Quelle performance!
film déroutant et juste, la froideur des établissements scolaires du nord de l'Europe prête à la distance entre les êtres. Le monde de l'enfance n'a jamais été un paradis peuplé de fées et lutins bienveillants.
"la bonne moralité" et la fuite du corps enseignant sont intéressantes.
Quant à la révélation nous la décelons graduellement durant le film. c'est un film exigeant, difficile qui ne peut laisser de marbre,
La partie chorégraphique utile allège la tension et surtout livre la faculté d'évasion d'un des personnages centraux.
un film à ne pas rater! Bravo mesdames!

Ce film est déroutant. Tout le début en dialogues entre la mère et l’équipe enseignante est bien mené, très fin psychologiquement, y compris la scène savoureuse du fou rire de la mère. Là, on est intéressé, on attend la suite. Hélas, ça bascule dans des scènes chorégraphiques et oniriques trop longues, sans queue ni tête et ennuyeuses. Pourtant, les acteurs sont bons et le sujet intéressant. Dommage… On sent que le réalisateur est le petit-fils de son grand-père

Trop de lenteur, je n'ai pas aimé du tout l'horreur

La Sté UGC prévient: "La complexité du propos et une violence sourde génèrent un climat oppressant qui peut troubler un jeune public.". C'est vrai et bien vu. Pour moi un film intéressant qui aborde un emboitement de sujet peu ou pas fréquentés par le cinéma européen (et autres) : la sexualité des très jeunes garçons, le phénomène de la rumeur, la "bonne conscience", la manipulation, la normalité. Dans un décor d'école dont la propreté, la froideur et la laideur font peur. Donc ne pas hésiter à aller le voir. Mais, mais trop d’affèterie nuit : scénario alambiqué aux retournements prévisibles dès le second, jeux d'acteurs outrés (simplicité artificielle et hystérie très "jouée" mais le personnage est une actrice de théâtre… mauvais prétexte !), Des intermèdes très longs, ennuyeux et hors de propos (?). L'un sous forme de comédie musicale (!) avec un homme de ménage - forcément un homme et bien sûr un noir), L'autre prétendument onirique, tout aussi long et irritant de banalité (Bergman, Dreyer). In fine le film parait trop long, l'argument simplet, le scénario mal tenu… À vous de voir bien entendu. Dans le genre froid et distancié ce film ne tient pas la distance. On reste avec le souvenir émerveillé de "Anatomie d'une chute" de Justine Triet (vraisemblablement une exception dans la filmographie de cette réalisatrice).