La Danse de l'enchanteresse

Dans l’Inde du Sud, des jeunes femmes apprennent l’art du Mohini Attam, l’une des sept danses classiques indiennes. Sous la direction des Maîtres de cette discipline, elles découvrent et s’approprient un langage gestuel à part, qui leur permet de raconter des histoires, d’exprimer des sentiments en jouant principalement avec les mains et le regard. Situé entre le théâtre et la danse, le Mohini Attam développe une singulière calligraphie corporelle, extrêmement raffinée, qui s’illustre ici à travers une succession de tableaux chorégraphiques. A travers eux, se déploie progressivement une palette d’états affectifs qui résonnent avec le choix que doit faire une des élèves de l’école de danse entre le mariage et cet art qui la passionne (la famille de son futur époux réprouve cette pratique).

La Danse de l’enchanteresse a été co-réalisé par la chorégraphe française Brigitte Chataignier et Adoor Gopalakrishnan, l’un des derniers représentant du cinéma d’auteur indien, totalement écrasé par l’industrie bollywoodienne.