La Déesse des mouches à feu

Le jour de ses 16 ans, Catherine fait face à la séparation de ses parents et entre dans l’adolescence avec perte et fracas. C’est l’année des premières fois et dans l'ambiance grunge des années 1990, la jeune fille repousse chaque jour ses propres limites. Rebelle, affranchie et éclatante, elle ne quitte plus ses santiags fétiches… Mais cela sera-t-il suffisant pour la protéger ?

Adapté du best-seller éponyme de Geneviève Pettersen sorti en 2014, La Déesse des mouches à feu est le troisième long-métrage de fiction de la réalisatrice québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette. Le livre originel a déjà fait l'objet d'une adaptation au théâtre, bien différente de celle projetée sur grand écran à la Berlinale en 2020. « Dans la pièce, 14 jeunes adolescentes incarnaient successivement Catherine. Il n’y avait pas de premier ou de second rôle, elles portaient toutes la voix du personnage principal. C’était une nouvelle facette de l’histoire. Le film en montre une encore différente. On a supprimé des personnages, des saisons, des événements. Le livre, la pièce et le film sont trois incarnations différentes d’un même récit », explique Anaïs Barbeau-Lavalette.