La Divine poursuite

Au départ, l'expédition vers la France d'une statuette primitive du Mali, d'une valeur inestimable. Neuf copies, réparties dans cinq caisses, accompagnent l'original. L'objet, volé, du fait d'une erreur de manutention, est recherché à la fois par les organisateurs de cette affaire et les divers membres d'une famille, sympathique au demeurant, censés être entrés en possession de la pièce authentique. Il s'ensuit une folle course-poursuite où l'amour et la convoitise sont étroitement mêlés. Ainsi Alex se lancera-t-il, après neuf échecs consécutifs, sur les traces de la ravissante Bobbi, la dernière, selon toute logique, à posséder la véritable statuette. Mais, après une ultime surprise, ne reviendrait-on pas à la case départ ?

Une aimable fantaisie de Michel Deville qui s'inspire de "Dancing Aztecs" de l'écrivain américain Donald Westlake, dont l'œuvre a souvent été adaptée au cinéma : Le jumeau singulier, de Yves Robert, et Les quatre malfrats, de Peter Yates pour ne citer que les plus connus. Michel Deville, aidé par une équipe de jeunes comédiens, joue la carte de l'extravagance et de la dérision.