Réalisation :
Marcel Pagnol
Principaux artistes :
Raimu, Ginette Leclerc, Fernand Charpin, Charles Moulin
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : France
Durée : 2h13
Année de production : 1938
Date de première mise en salle : 7 septembre 1938
Distributeur : Carlotta
Présentation
Aimable Castanier, le nouveau boulanger du village de Sainte-Cécile, en Provence, n'a pas son pareil pour faire du bon pain. Sa jeune épouse Aurélie tient la caisse. Belle et toujours silencieuse, elle s'ennuie manifestement entre un trop vieux mari et de trop rares clients. Un jour, elle se laisse séduire par un avenant jeune homme, prénommé Dominique, le berger du marquis Castan de Venelles. N'y tenant plus, elle s'enfuit une nuit avec celui-ci. L'infortune du boulanger amuse tout d'abord le village. Mais Aimable, désespéré, s'enivre et veut se pendre. Du coup, les habitants s'inquiètent : vont-ils finir privés de bon pain ?
La Femme du boulanger : la distribution
Réalisation : Marcel Pagnol
Casting : Raimu (Aimable Castanier), Ginette Leclerc (Aurélie Castanier), Fernand Charpin (le marquis Castan de Venelles), Charles Moulin (Dominique, le berger), Robert Vattier (le curé), Charles Blavette (Antonin), Robert Bassac (l'instituteur), Marcel Maupi (Barnabé), Alida Rouffe (Céleste, la bonne du curé), Odette Roger (Miette, la femme d'Antonin), Yvette Fournier (Hermine), Maximilienne (Melle Angèle)
Distribution technique : Marcel Pagnol (scénario), Vincent Scotto (musique), Georges Benoît (direction artistique)
Marcel Pagnol a écrit et réalisé La Femme du boulanger. Précédemment, Marcel Pagnol a aussi réalisé Le Schpountz en 1938, Regain en 1937, César en 1936 et Topaze en 1936.
La musique a été composée par Vincent Scotto, qui avait composé auparavant la bande son des films L'Homme du jour en 1936, Marinella en 1936, Pépé le Moko en 1936 et César en 1936.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Raimu dans L'Étrange Monsieur Victor (1938) et Noix de coco (1938) ; Ginette Leclerc dans Metropolitain (1938) et Tricoche et Cacolet (1938) et Fernand Charpin dans L'Ange que j'ai vendu (1938) et Education de prince (1938).
Derniers avis sur le film : La Femme du boulanger
Avis publié par Christophe le 16 août 2024
Une histoire toute simple en apparence, mais finalement complexe, l'étude d'un microcosme à travers une histoire d'adultère, avec tous ses personnages égoïstes, ses relations humaines à priori toutes simples mais finalement bien plus compliquées, et malgré la morale qui a changé (et continue à changer on n'est plus dans les années 70 non plus) le film reste moderne et passionnant.
Il n'y a pas de jugement dans ce film, les gens sont tels qu'ils sont. Le contrepoint du "marquis" est astucieux par exemple. Le boulanger au grand coeur est bien sûr touchant dans sa naïveté, là aussi le contrepoint des alcooliques sur la fin apporte de la subtilité.
Dialogues et interprétations excellents. Certaines scènes vraiment superbes (le retour de la Ponponette entre autres).
Un seul reproche : la mise en scène est très statique et ne donne pas de rythme, mais une impression de pièce de théâtre filmée malgré les extérieurs.
La restauration est bonne, notamment le son. Mérite d'être (re)vu en salle, un vrai plaisir de voir le visage de ces excellents acteurs en grand écran.
Avis publié par Salles-cinema.com le 27 juillet 2024
Chef d'œuvre de la comédie, cette adaptation de Jean Giono par Marcel Pagnol est portée par le génial Raimu dans le rôle du cocu magnifique. L'acteur - "le plus grand de tous" selon Orson Welles - y déploie une palette impressionnante de compositions. Une version restaurée à ne pas manquer.
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2 avis sur La Femme du boulanger
Avis publié par Christophe le 16 août 2024
Une histoire toute simple en apparence, mais finalement complexe, l'étude d'un microcosme à travers une histoire d'adultère, avec tous ses personnages égoïstes, ses relations humaines à priori toutes simples mais finalement bien plus compliquées, et malgré la morale qui a changé (et continue à changer on n'est plus dans les années 70 non plus) le film reste moderne et passionnant.
Il n'y a pas de jugement dans ce film, les gens sont tels qu'ils sont. Le contrepoint du "marquis" est astucieux par exemple. Le boulanger au grand coeur est bien sûr touchant dans sa naïveté, là aussi le contrepoint des alcooliques sur la fin apporte de la subtilité.
Dialogues et interprétations excellents. Certaines scènes vraiment superbes (le retour de la Ponponette entre autres).
Un seul reproche : la mise en scène est très statique et ne donne pas de rythme, mais une impression de pièce de théâtre filmée malgré les extérieurs.
La restauration est bonne, notamment le son. Mérite d'être (re)vu en salle, un vrai plaisir de voir le visage de ces excellents acteurs en grand écran.
Avis publié par Salles-cinema.com le 27 juillet 2024
Chef d'œuvre de la comédie, cette adaptation de Jean Giono par Marcel Pagnol est portée par le génial Raimu dans le rôle du cocu magnifique. L'acteur - "le plus grand de tous" selon Orson Welles - y déploie une palette impressionnante de compositions. Une version restaurée à ne pas manquer.
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