La Femme qui aimait les hommes

Productrice d’œufs et mère de Mika et Noa, deux jeunes adolescentes, Tamar, belle femme de 35 ans, multiplie les relations sans lendemain avec les hommes du village. Tout bascule le jour où, revenu enterrer sa mère, Shai, vétérinaire, décide de rester sur place. Une relation intense se noue entre eux. Tamar supportera-t-elle longtemps cet amour unique qui ne tarde pas à attiser la jalousie de ses anciens amants tandis qu’une grande tendresse rapproche peu à peu Shai de Mika et Noa ? Car dans ce monde rural où la quiétude n’est qu’apparence et la liberté un cheval au galop à la merci de la première voiture qui passe… les pulsions et les émotions s’assument plus sereinement que les sentiments.

" Je voulais parler des relations entre sexe, violence, culpabilité et maternité. Voir comment ces questions allaient se poser " explique Asher ben Hagar, 32 ans, dont c’est le premier long métrage et qui interprète, en outre, le rôle principal. Nommée à la semaine Internationale de la Critique du Festival de Cannes 2001, La Femme qui aimait les hommes lui a valu le prix de la meilleure réalisatrice aux festivals internationaux du film de Jérusalem et de Chicago.