Là-haut

Carl Fredriksen est fan de Charles F. Munz dès son plus jeune âge. Il rêve de partir, comme lui, à l’aventure à bord de son propre dirigeable. Il rencontre une fille aussi passionnée que lui et ils passent leur vie ensemble à rêver de voyager, un jour. Mais les années passent avec leurs joies, leurs peines et leurs épreuves. Carl vend des ballons gonflés à l’hélium. Devenu veuf, il est sur le point de se faire expulser de son domicile par des promoteurs sans scrupule. C’est donc à 78 ans qu’il réalise enfin son rêve, en souvenir de sa bien-aimée. Il accroche des milliers de ballons à sa maison qui s’envole peu à peu. Mais il n’avait pas prévu qu’il aurait un passager clandestin, Russel, un jeune scout qui désire à tout prix « aider une personne âgée ». Ils vont vivre tous deux de palpitantes péripéties…

Là-haut a fait l’unanimité lors de sa projection en ouverture du Festival de Cannes 2009. C’était la première fois qu’un film d’animation avait cet honneur. Pete Docter (réalisateur de Monstres & Cie pour les studios Pixar), a aussi participé à Toy Story 1 et 2 ainsi qu’à Wall-E, dont il est l’auteur de l’idée originale. Bob Peterson a signé le scénario du Monde de Némo. On sent, sous-jacente, l’influence de l’univers de Miyazaki. La narration elliptique du début enchaîne sur des aventures rocambolesques et ébouriffantes qui rapprochent le vieux monsieur du petit garçon. Lorsque le rêve rejoint la réalité, tout devient possible. À voir de préférence en 3D.