Réalisation :
Jayro Bustamante
Principaux artistes :
María Mercedes Coroy, Sabrina De La Hoz, Margarita Kenéfic, Julio Diaz
Genre : Horreur
Titre original : La llorona
Durée : 1h37
Année de production : 2019
Date de sortie (ou ressortie) : 22 janvier 2020
Présentation
Enrique Monteverde, un général de l’armée à la retraite, est accusé de génocide. Au procès, accompagné de son épouse Carmen et de sa fille Natalia, il se montre arrogant malgré les témoignages de femmes qui ont subi des violences de la part des militaires qu’il commandait. Monteverde est condamné mais il est relâché peu après l’annulation de la procédure judiciaire. Cette impunité totale va amener les gens dans la rue pour protester, et la famille Monteverde doit, pour sa sécurité, se cacher dans sa maison. La nuit, les sanglots d’une femme tourmentent Enrique tandis que Carmen se met à faire des rêves terribles et que sa fille Natalia s'interroge.
Pour Jayro Bustamante, La llorona est la conclusion d’une trilogie complétée par Ixcanul (2015) et Tremblements (2019). Il explique sa démarche par un besoin de briser le silence du Guatemala après le génocide des Indiens mayas perpétré entre les années 1960 et les années 1990 : « le film a pour ambition de parler à une population qui est totalement dans la négation, qui pense que parler du passé est une perte de temps » tandis que les militaires ont échappé à leur procès grâce à la corruption.
La llorona : la distribution
Réalisation : Jayro Bustamante
Casting : María Mercedes Coroy (Alma), Sabrina De La Hoz (Natalia), Margarita Kenéfic (Carmen), Julio Diaz (Enrique), María Telón (Valeriana), Juan Pablo Olyslager (Letona), Ayla-Elea Hurtado (Sara)
Distribution technique : Jayro Bustamante (scénario), Pascual Reyes (musique)
Jayro Bustamante a écrit et réalisé La llorona. Précédemment, Jayro Bustamante a aussi réalisé Tremblements en 2019 et Ixcanul en 2015.
La musique a été composée par Pascual Reyes, qui avait composé auparavant la bande son des films Tremblements en 2019 et Ixcanul en 2015.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma María Mercedes Coroy dans Ixcanul (2015) et Sabrina De La Hoz dans Tremblements (2019).
Derniers avis sur le film : La llorona
Avis publié par MADDALUNO le 13 février 2020
Ce film guatémaltèque de Jayro Bustamante raconte la triste période que le Guatémala a connu sous le régime militaire durant 36 ans et notamment entre 1981 et 1983 ou 3000 personnes disparaissaient par mois.
Le film montre le jugement de ce Général génocidaire Monteverde puis son retour mouvementé dans sa grande maison hantée par des esprits de personnes disparues.
Jour et nuit des indiens manifestent sous ses fenêtres les obligeant à vivre enfermés. A l'arrivée d'une nouvelle jeune femme de maison, des chimères et des fantômes se manifestent.
Très beau film qui mélange une période de l'histoire de ce pays et des croyances indiennes. La photo est très belle notamment la scène de la jeune fille qui lave sa robe blanche dans la baignoire. Un film qui s'écoule lentement et vous hypnotise tout en maintenant le suspens. A voir.
Avis publié par Salamandre92 le 10 février 2020
Il ne s'agit pas du tout d'un film d'épouvante et d'horreur comme indiqué sur la fiche de l'Officiel.
Cette erreur de genre a dû dissuader de nombreux spectateurs de le voir.
C'est un film fantastique ET politique dénonçant les viols et les massacres des Indiens mayas perpétrés au Guatemala dans les années 1980-90 par les soldats de la dictature militaire, comme on en a tant vues en Amérique du sud.
Le général sanguinaire, acquitté lors de son procès, est confiné dans sa villa avec sa famille. Dehors des manifestants protestent jour et nuit au rythme des flûtes et des tambours.
Dans ce huis-clos anxiogène, entre en scène la légende de la Llorona (littéralement la pleureuse), fantôme que seuls les coupables entendent pleurer, pour mieux dénoncer ces crimes impunis.
Les portraits de femmes (l'épouse du général, sa fille, sa petite fille et les 2 domestiques mayas) sont très justes et passionnants.
Un film engagé, nécessaire au devoir de mémoire, puissant et grave. A voir sans tarder.
2 avis sur La llorona
Avis publié par MADDALUNO le 13 février 2020
Ce film guatémaltèque de Jayro Bustamante raconte la triste période que le Guatémala a connu sous le régime militaire durant 36 ans et notamment entre 1981 et 1983 ou 3000 personnes disparaissaient par mois.
Le film montre le jugement de ce Général génocidaire Monteverde puis son retour mouvementé dans sa grande maison hantée par des esprits de personnes disparues.
Jour et nuit des indiens manifestent sous ses fenêtres les obligeant à vivre enfermés. A l'arrivée d'une nouvelle jeune femme de maison, des chimères et des fantômes se manifestent.
Très beau film qui mélange une période de l'histoire de ce pays et des croyances indiennes. La photo est très belle notamment la scène de la jeune fille qui lave sa robe blanche dans la baignoire. Un film qui s'écoule lentement et vous hypnotise tout en maintenant le suspens. A voir.
Avis publié par Salamandre92 le 10 février 2020
Il ne s'agit pas du tout d'un film d'épouvante et d'horreur comme indiqué sur la fiche de l'Officiel.
Cette erreur de genre a dû dissuader de nombreux spectateurs de le voir.
C'est un film fantastique ET politique dénonçant les viols et les massacres des Indiens mayas perpétrés au Guatemala dans les années 1980-90 par les soldats de la dictature militaire, comme on en a tant vues en Amérique du sud.
Le général sanguinaire, acquitté lors de son procès, est confiné dans sa villa avec sa famille. Dehors des manifestants protestent jour et nuit au rythme des flûtes et des tambours.
Dans ce huis-clos anxiogène, entre en scène la légende de la Llorona (littéralement la pleureuse), fantôme que seuls les coupables entendent pleurer, pour mieux dénoncer ces crimes impunis.
Les portraits de femmes (l'épouse du général, sa fille, sa petite fille et les 2 domestiques mayas) sont très justes et passionnants.
Un film engagé, nécessaire au devoir de mémoire, puissant et grave. A voir sans tarder.
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