La Maman et la Putain

De Jean Eustache (1973)
Cinémas Comédie dramatique 3h37 Réédition

Réalisation : Jean Eustache
Principaux artistes : Bernadette Lafont, Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun, Isabelle Weingarten
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : France
Langue de tournage : Français
Durée : 3h37
Année de production : 1973
Date de sortie (ou ressortie) : 17 mai 1973
Distributeur : Les Films du Losange

Présentation

Alexandre est un jeune dilettante oisif. Il vit chez Marie, sa maîtresse, et flâne à Saint-Germain-des-Prés. Un jour, il croise Veronika, une jeune infirmière. Il entame une liaison avec elle, sans pour autant quitter Marie…

Grand Prix spécial du jury du Festival de Cannes en 1973, La Maman et la Putain est né de la colère de Jean Eustache. « Tout le monde aimait bien mes films. J’avais de très bonnes critiques, et aucun de mes films n’était déficitaire. Mais personne ne voulait me donner d’argent pour en produire un nouveau », déplorait le réalisateur. Cette rage a permis à Jean Eustache de créer un héros systématiquement à contre-pied. « Peu importe la justesse ou l’arbitraire de ce qu’il dit. Ce qui compte, c’est l’invention déployée par le personnage. On y découvrira, en passant, comme dans tous les paradoxes, une part de vérité. Et cet excès même entraînera le spectateur dans un univers clos, spécifique au personnage, qui pouvait être assez hallucinant », précisait Jean Eustache.

La Maman et la Putain : la distribution

Réalisation : Jean Eustache

Casting : Bernadette Lafont (Marie), Jean-Pierre Léaud (Alexandre), Françoise Lebrun (Veronika Oberwald), Isabelle Weingarten (Gilberte), Jacques Renard (L'ami d'Alexandre), Jean-Noël Picq (Le fan d'Offenbach), Jessa Darrieux (L'amie à la main blessée), Berthe Grandval (L'amie de Marie), Geneviève Mnich (L'amie de Veronika au Flore)

Distribution technique : Jean Eustache (scénario), Pierre Lhomme (direction artistique)

Jean Eustache a écrit et réalisé La Maman et la Putain. Précédemment, Jean Eustache a aussi réalisé Numéro zéro en 1971, Le Cochon en 1970, Postface à La Petite marchande d'allumettes en 1969 et La Rosière de Pessac en 1968.

Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Bernadette Lafont dans Défense de savoir (1973) et L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise (1973) ; Jean-Pierre Léaud dans Le Dernier Tango à Paris (1972) et La Nuit américaine (1972) et Françoise Lebrun dans La Ville bidon (1971).

La Maman et la Putain : à propos

Première : 16 mai 1973 au Festival de Cannes (Compétition). Le film est dédié à Catherine Garnier.

Derniers avis sur le film : La Maman et la Putain

Avis publié par MADDALUNO le 31 juillet 2022

Alexandre (Jean-Pierre Léaud) intellectuel traînant à St-Germain-des-Prés vit chez Marie (Bernadette Lafont) commerçante. Un jour il rencontre à la terrasse du café de Flore Véronika (Françoise Lebrun) une infirmière qui vit dans une chambre sous les toits à l'hôpital Laennec. Petit à petit elle tombe amoureuse d'Alexandre et de ce fait font plus ou moins ménage à trois. Très bon film avec un trio Léaud joli jeune homme, Lafont très belle et Lebrun excellents. Dialogues ainsi que les idées percutantes et comiques à la fois, une très belle mise en scène, des scènes d'une époque révolues avec l'image qui s'éteint et se rallume entre les scènes. Revoir le quartier de St Germain à l'époque le drugstore publicis et son cinéma sans oublier l'hôpital Laennec, les vieux véhicules une 4L décapotable conduite par JP Léaud. Parmi les dialogues : Quel est l'arrondissement le plus sale de Paris ? Le 1er : non, le 4e : non, c'est le 16e car c'est la mère Dassault. Un copain discute avec JP Leaud j'ai vu un ami qui était tout en vert il fumait même des gauloises vertes (ça a existé !) il était envers et contre tous ! Dans un couple c'est comme le tiercé tu l'as dans l'ordre dans le désordre et sans combinaison. JP Léaud ressemble à Sami Frey ou Louis Garrel. On dirait un film de Jean-Luc Godard. Un film à voir absolument malgré les 3h37 qui passe bien sauf le monologue final de l'infirmière sur le sexe sans amour rappelant la chanson de Serge Gainsbourg. Les droits de diffusion ont du être obtenus récemment car il n'était plus visible depuis un bon nombre d'années, ouf !!!!

Avis publié par matti jarvinen le 29 juin 2022

En réponse à l'avis publié par Isabelle, le 15 juin 2022.
Libre à vous de trouver le film trop long.
Je ne connais pas François Leaud (sic), mais Jean-Pierre Léaud.
Que voulez-vous dire quand vous écrivez "Un film osé..." ?
Je ne sais pas si, quand Jean Eustache a écrit ce film en 1972(?), ( ous Pompidou), il pensait que la loi sur l'IVG serait votée (sous V.G.E.) en janvier 1975.
"Le film aurait gagner(sic) à perdre...": un effort, vous pouvez faire mieux.
Et maintenant, redisons que Jean Eustache est un grand auteur du cinéma français et que son film est vraiment très bon.
Relisez les bons auteurs.

Avis publié par Isabelle le 15 juin 2022

Très long, trop long... !!!!
Une vision seventies de la vie d'un dandy qui partage sa vie entre deux femmes, l'une la maman incarnée par Bernadette Laffont, commerçante, l'autre la putain, incarnée par Françoise Lebrun, infirmière anesthésiste à la ville qui tombe enceinte de François Leaud passant ainsi du statut de putain à celle de mère...
Un film osé à l'aube du vote de la loi sur l'IVG... L'interprétation est réussie mais le film aurait gagner à perdre de sa longueur !!!!

Avis publié par matti jarvinen le 21 octobre 2017

Très grand. C'est quand même autre chose que tant de films réputés "classiques" que les salles de Paris et les chaines de télévision nous infligent trop souvent.

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Mis à jour le 24 juin 2022 [Cinémas]

Du dimanche 3 au mercredi 6 juillet 2022 inclus, le tarif des séances est porté à 4 euros dans tous les cinémas participants.

4 avis sur La Maman et la Putain

Avis publié par MADDALUNO le 31 juillet 2022

Alexandre (Jean-Pierre Léaud) intellectuel traînant à St-Germain-des-Prés vit chez Marie (Bernadette Lafont) commerçante. Un jour il rencontre à la terrasse du café de Flore Véronika (Françoise Lebrun) une infirmière qui vit dans une chambre sous les toits à l'hôpital Laennec. Petit à petit elle tombe amoureuse d'Alexandre et de ce fait font plus ou moins ménage à trois. Très bon film avec un trio Léaud joli jeune homme, Lafont très belle et Lebrun excellents. Dialogues ainsi que les idées percutantes et comiques à la fois, une très belle mise en scène, des scènes d'une époque révolues avec l'image qui s'éteint et se rallume entre les scènes. Revoir le quartier de St Germain à l'époque le drugstore publicis et son cinéma sans oublier l'hôpital Laennec, les vieux véhicules une 4L décapotable conduite par JP Léaud. Parmi les dialogues : Quel est l'arrondissement le plus sale de Paris ? Le 1er : non, le 4e : non, c'est le 16e car c'est la mère Dassault. Un copain discute avec JP Leaud j'ai vu un ami qui était tout en vert il fumait même des gauloises vertes (ça a existé !) il était envers et contre tous ! Dans un couple c'est comme le tiercé tu l'as dans l'ordre dans le désordre et sans combinaison. JP Léaud ressemble à Sami Frey ou Louis Garrel. On dirait un film de Jean-Luc Godard. Un film à voir absolument malgré les 3h37 qui passe bien sauf le monologue final de l'infirmière sur le sexe sans amour rappelant la chanson de Serge Gainsbourg. Les droits de diffusion ont du être obtenus récemment car il n'était plus visible depuis un bon nombre d'années, ouf !!!!

Avis publié par matti jarvinen le 29 juin 2022

En réponse à l'avis publié par Isabelle, le 15 juin 2022.
Libre à vous de trouver le film trop long.
Je ne connais pas François Leaud (sic), mais Jean-Pierre Léaud.
Que voulez-vous dire quand vous écrivez "Un film osé..." ?
Je ne sais pas si, quand Jean Eustache a écrit ce film en 1972(?), ( ous Pompidou), il pensait que la loi sur l'IVG serait votée (sous V.G.E.) en janvier 1975.
"Le film aurait gagner(sic) à perdre...": un effort, vous pouvez faire mieux.
Et maintenant, redisons que Jean Eustache est un grand auteur du cinéma français et que son film est vraiment très bon.
Relisez les bons auteurs.

Avis publié par Isabelle le 15 juin 2022

Très long, trop long... !!!!
Une vision seventies de la vie d'un dandy qui partage sa vie entre deux femmes, l'une la maman incarnée par Bernadette Laffont, commerçante, l'autre la putain, incarnée par Françoise Lebrun, infirmière anesthésiste à la ville qui tombe enceinte de François Leaud passant ainsi du statut de putain à celle de mère...
Un film osé à l'aube du vote de la loi sur l'IVG... L'interprétation est réussie mais le film aurait gagner à perdre de sa longueur !!!!

Avis publié par matti jarvinen le 21 octobre 2017

Très grand. C'est quand même autre chose que tant de films réputés "classiques" que les salles de Paris et les chaines de télévision nous infligent trop souvent.

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