La Marea

Après la mort de son mari et de son fils dans un accident de voiture, Azul quitte la ville et s’installe dans une cabane de pêcheur isolée au bord de la mer. Elle commence à y mener une vie simple et solitaire traversée par la présence rêvée des êtres chers qu’elle a perdus. La journée, elle ne cesse de marcher, d’arpenter les dunes et la campagne environnantes, sans but précis, comme si elle voulait juste s’épuiser physiquement. Lors d’une promenade, la jeune femme découvre une chienne blessée qu’elle porte, lors d’une longue marche, jusqu’au village le plus proche où un vétérinaire la soigne. L’homme la reconduit près de sa cabane avec l’animal pansé qu’Azul décide de garder avec elle. Ce sera le premier signe de sa reconstruction.

Histoire d’un deuil, La Marea opte pour un parti pris de mise en scène « climatique » radical et peu bavard, reposant essentiellement sur la confrontation de son personnage principal avec l’espace et la nature. Avant de réaliser ce premier long métrage, l’argentin Diego Martinez Vignatti a travaillé comme chef opérateur sur deux films de Carlos Reygadas : Japón et La Bataille dans le ciel.