La Mélancolie

De Takuya Katô (2023)
Cinémas Drame 1h23

Réalisation : Takuya Katô
Principaux artistes : Mugi Kadowaki, Kentaro Tamura, Shôta Sometani, Haru Kuroki
Genre : Drame
Titre original : Hotsureru
Nationalité : Japon, France
Langue de tournage : Japonais
Durée : 1h23
Année de production : 2023
Date de sortie (ou ressortie) : 14 août 2024
Distributeur : Art House

Présentation

Après la perte brutale de son amant, Watako retourne discrètement à sa vie conjugale, sans parler à personne de cet accident. Lorsque les sentiments qu'elle pensait avoir enfouis refont surface, elle comprend que sa vie ne pourra plus être comme avant et décide de se confronter un à un à tous ses problèmes.

Metteur en scène, Takuya Katô développe en parallèle du théâtre une carrière de réalisateur. Avec La Mélancolie, il présente son deuxième long-métrage. Son personnage principal, il l'a développé sur les deux tableaux. « On pourrait peut-être dire que le point commun entre le théâtre et le cinéma est qu’ils permettent de regarder à l’intérieur d’espaces qui sont habituellement privés, auxquels on ne peut généralement pas avoir accès à moins d’y être invité. Ce sont des sentiments que l’on peut mettre en scène dans les deux arts », explique Takuya Katô.

La Mélancolie : la distribution

Réalisation : Takuya Katô

Casting : Mugi Kadowaki (Watako), Kentaro Tamura (Fuminori), Shôta Sometani (Kimura), Haru Kuroki (Eri), Kanji Furutachi (Tetsuya), Sei Andô, Sato Kei, Takenori Kaneko, Ryûtarô Akimoto

Distribution technique : Takuya Katô (scénario), Eiko Ishibashi (musique), Shota Nakajima (direction artistique)

La musique a été composée par Eiko Ishibashi, qui avait composé auparavant la bande son des films Le mal n'existe pas en 2023 et Drive My Car en 2020.

Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Mugi Kadowaki dans Aristocrats (2020) et Hanagatami (2017) et Shôta Sometani dans Suzume (2022) et First Love, le dernier yakuza (2019).

Derniers avis sur le film : La Mélancolie

Avis publié par Betty le 24 août 2024

Un joli film sobre et pudique. Quelques longueurs.

Avis publié par Xavier le 22 août 2024

Sauver les apparences revient-il à préserver ou à saborder son existence ?
Réprimer l'expression des sentiments est-il une sagesse ou une renonciation ?

Ce sont les dilemmes du film qui, dans l'écrin de la société japonaise et dans celui de l'intimité d'un couple dysfonctionnel, tous deux pleins de tant de conventions, illustrent une souffrance individuelle qui semble se transmettre aussi vite et bien qu'un mensonge.

Un regard également sans fard sur la misogynie institutionnalisée et sur le besoin permanent du contrôle pervers de soi et des autres qu'on appelle faussement "vérité".

Avis publié par Françoise le 22 août 2024

Pas grand chose à dire sur ce film au scénario faible. Le quotidien banal d'un couple jeune et récent qui n'a pas de pbs pécuniaires. A l'ennui s'ajoute la trahison ds l'adultère réciproque. Un drame vient réveiller ce couple et révéler ses failles. Tournage en intérieurs, absence de paysages... c'est fade!

Avis publié par Lana le 21 août 2024

De la simplicité, des sentiments profonds et surtout une dignité des personnages peu commune de nos jours. Très réussi.

Avis publié par Patrick le 21 août 2024

Comment affronter le deuil d'une personne dans le secret et la clandestinité d'une liaison, celle qu'entretenait Watakp avec son amant mort tragiquement devant ses yeux. Alors que cette relation amoureuse n'existait que cachée, le travail du deuil devra s'accomplir dans la révélation et l'affrontement. Comme si la douleur trop grande faisait exploser les silences et les gênes.
À partir de ce beau postulat, le jeune réalisateur japonais Takuya Kato réalise un long-métrage étrangement froid et lent, dans des décors intérieurs comme extérieurs où les tons gris et beige l'emportent, créant une impression accru de tristesse. Tout semble y être contenu et contrôlé, les paroles presque chuchotées, les cris et les crises prohibés. C'est donc un sentiment de désincarnation qui finit par envahir La Mélancolie. Dans le dernier quart d'heure, le film semble enfin sortir d'une forme de léthargie ennuyeuse pour laisser s'exprimer ressentiments et désarrois. C'est hélas un peu tard, car entre-temps l'ennui et l'indifférence nous ont gagnés.

6 avis sur La Mélancolie

Avis publié par Betty le 24 août 2024

Un joli film sobre et pudique. Quelques longueurs.

Avis publié par Xavier le 22 août 2024

Sauver les apparences revient-il à préserver ou à saborder son existence ?
Réprimer l'expression des sentiments est-il une sagesse ou une renonciation ?

Ce sont les dilemmes du film qui, dans l'écrin de la société japonaise et dans celui de l'intimité d'un couple dysfonctionnel, tous deux pleins de tant de conventions, illustrent une souffrance individuelle qui semble se transmettre aussi vite et bien qu'un mensonge.

Un regard également sans fard sur la misogynie institutionnalisée et sur le besoin permanent du contrôle pervers de soi et des autres qu'on appelle faussement "vérité".

Avis publié par Françoise le 22 août 2024

Pas grand chose à dire sur ce film au scénario faible. Le quotidien banal d'un couple jeune et récent qui n'a pas de pbs pécuniaires. A l'ennui s'ajoute la trahison ds l'adultère réciproque. Un drame vient réveiller ce couple et révéler ses failles. Tournage en intérieurs, absence de paysages... c'est fade!

Avis publié par Lana le 21 août 2024

De la simplicité, des sentiments profonds et surtout une dignité des personnages peu commune de nos jours. Très réussi.

Avis publié par Patrick le 21 août 2024

Comment affronter le deuil d'une personne dans le secret et la clandestinité d'une liaison, celle qu'entretenait Watakp avec son amant mort tragiquement devant ses yeux. Alors que cette relation amoureuse n'existait que cachée, le travail du deuil devra s'accomplir dans la révélation et l'affrontement. Comme si la douleur trop grande faisait exploser les silences et les gênes.
À partir de ce beau postulat, le jeune réalisateur japonais Takuya Kato réalise un long-métrage étrangement froid et lent, dans des décors intérieurs comme extérieurs où les tons gris et beige l'emportent, créant une impression accru de tristesse. Tout semble y être contenu et contrôlé, les paroles presque chuchotées, les cris et les crises prohibés. C'est donc un sentiment de désincarnation qui finit par envahir La Mélancolie. Dans le dernier quart d'heure, le film semble enfin sortir d'une forme de léthargie ennuyeuse pour laisser s'exprimer ressentiments et désarrois. C'est hélas un peu tard, car entre-temps l'ennui et l'indifférence nous ont gagnés.

Avis publié par Didier le 21 août 2024

Comment exprimer ce qu’on ressent quand se dresse devant nous cette culture moderne de l’encadrement moral ou culturel de chaque émotion. Comment vivre l’impossible et les contradictions de toute vie. En quelques scènes, sobres et intenses Takuya Katô nous amène à interroger notre propre vie. Quelle que soit notre culture sociale et notre caractère il semble difficile de tout dire même à nous même. Un film réussi.

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