La Nouvelle guerre des boutons

Dans les années 1940, en pleine Guerre mondiale, les enfants d’un petit village français, Longeverne, battent la campagne à l’assaut des mômes de Velrans, le village voisin. Chaque camp a son organisation propre, comme une petite société, et un plan d’attaque identique : faire peur à l’adversaire et idéalement le renvoyer chez lui tête basse, humilié par la défaite. Jusqu’au jour où l’un des protagonistes de ce jeu très sérieux n’a l’idée de priver un ennemi de tous ses boutons. Dépenaillé et penaud, le gosse rentre chez lui et subit la colère de ses parents en prime. Dès lors s’engage « la guerre des boutons », moyen très efficace de faire souffrir au mieux son voisin. Mais les petits malins n’ont pas dit leur dernier mot, ils sont prêts à tout pour garder la tête haute, surtout devant les filles, surtout devant la jolie Violette, une jeune fille d’origine juive.

Adapté du roman de Louis Pergaud, comme le célèbre film d’Yves Robert en 1961 et la version de Yann Samuell sortie au cinéma le 14 septembre dernier, La Nouvelle guerre des boutons est réalisée par Christophe Barratier (Les Choristes). Il place l’action en 1940, plutôt qu’à la fin du XIXe siècle, comme dans le roman, ou en 1960 comme dans le film de Yann Samuell, et fait un parallèle entre la guerre « pour rire » des enfants et celle des grands, porteuse d’autres conséquences.