La Petite chambre

Au crépuscule de sa vie, Edmond a du mal à accepter sa vieillesse. Malgré sa faiblesse et ses difficultés, il veut être indépendant et refuse d’aller en maison de retraite. Sa famille fait alors appel aux services de Rose, une infirmière à domicile qui n’a jamais surmonté l'épreuve de la disparition d’un bébé. L’avenir du vieillard révolté, comme celui de la jeune femme traumatisée, semble donc compromis. À la suite d’un accident, le fils d’Edmond décide qu’il doit être encadré par une plus grande équipe. Mais une complicité est née entre le vieux père et son infirmière, qui leur redonnera peut-être l’espoir…

Acclamé par le public du Festival de Locarno, le premier long métrage de Stéphane Chuat et Véronique Reymond nous livre une réflexion sur la fragilité de la vie. Les maisons de retraite y sont dépeintes comme de véritables « antichambres de la mort », et nous rappelle l’importance croissante de ces institutions dans notre société. Il est aussi question de confronter l’avenir d’un vieillard à celui d’une jeune femme. En effet, le rapprochement entre les deux personnages permet d’élargir le champ de réflexion.