La Route

Un homme et une femme dorment. Ils s’aiment et attendent leur premier enfant. Au moment où la femme perd les eaux, le monde explose. Des secousses, des chocs, des implosions et surtout une cendre blanche qui recouvre tout, laissent à perte de vue un paysage de désolation post-apocalyptique. Dix ans plus tard, Le père et l’enfant restent seuls, car la mère a préféré se suicider pour échapper à un monde inhumain de famine dans lequel il faut se préserver de cannibales sanguinaires. Plus d’une fois, le père tente un suicide, mais son amour pour son fils le retient. Jusqu’au jour où, malade, il finit par rendre l’âme. L’enfant survivra-t-il ? Et dans quelles conditions ?

John Hillcoat (Ghosts…of the Civil Dead, To Have and to Hold et The proposition qui devrait sortir à la mi-décembre) adapte le roman éponyme de Cormac Mc Carthy (prix Pulitzer 2007), qui s’est excessivement bien vendu outre-atlantique. Après avoir exploré le monde de la prison, celui de la folie, et s’être essayé au genre du western, Hillcoat s’attaque à la fin du monde. Après 2012 et Bienvenue à Zombieland (dans des genres très différents), La Route décrit un monde de désolation où la famine règne et dans lequel les survivants se dévorent allègrement, lorsqu’ils ne tombent pas par hasard sur la canette d’un célèbre soda américain. Le film a été présenté en Sélection officielle, en compétition, à la Mostra de Venise.