La Sirène

1980, dans le sud de l’Iran. Les habitants d’Abadan résistent au siège des Irakiens. Il y a là Omid, 14 ans, qui a décidé de rester sur place chez son grand-père, en attendant le retour de son grand frère du front. Mais comment résister en temps de guerre sans prendre les armes ? Omid découvre alors un bateau abandonné dans le port d’Abadan. Aurait-il enfin trouvé le moyen de sauver ceux qu’il aime ?

Après avoir réalisé une dizaine de documentaires et de longs-métrages, Sepideh Farsi s’est lancée dans son premier film d’animation, une idée qu’elle mûrit depuis 2009. La réalisatrice souligne que le conflit Iran-Irak est à la fois l’un des plus meurtriers de la deuxième moitié du XXe siècle, mais aussi l’un des moins documentés. Ne pouvant tourner le film en Iran puisqu'elle y est interdite de territoire, elle a fait le choix de l'animation : « J’avais envie de me servir des possibilités offertes par l’animation et d’y apporter mon expérience en prises de vue réelles. Il s’agissait de réaliser une fiction d’animation avec une touche de réalité historique. »