La Traite des Blanches

Dans l’Italie de l’après-guerre aux années 1950, des mafieux organisent, dans un quartier déshérité, des marathons de danse masquant un réseau de prostitution. Deux des membres du gang, Michele et Carlo, vivent respectivement avec Lucia et Carla. Le chef de l’organisation, Marquedi, n’hésite pas à envoyer un convoi de femmes en Amérique, auquel se trouve appartenir Alda. La fuite de celle-ci entraîne la vengeance de Marquedi qui fait arrêter Carlo. Alors que Marquedi veut ensuite exploiter Lucia, l’inscrivant à l’un de ces épuisants marathons de danse, Carlo s’évade de prison, déterminé, après le décès d’Alda, à exercer impitoyablement sa revanche.

Ce fut, après Les Volets clos, tourné l’année précédente, le second film dans lequel Luigi Comencini s’intéressait au milieu de la prostitution. Dénonçant avec force le sort de ces filles conduites par la misère à exécuter ces marathons de danse, La Traite des blanches révélait le talent du réalisateur italien, - l’un des plus célèbres d’après-guerre, - qui allait signer les fameux succès des studios transalpins, Pain, amour et fantaisie et Pain, amour et jalousie