Laissez-moi

Claudine vit seule avec son fils handicapé. Le père de l’enfant est parti, la laissant seule. Son fils est devenu depuis un jeune adulte. Elle s’en occupe bien mais une fois par semaine elle le fait garder pour se donner une plage de liberté toute une journée. Elle devient alors femme à ce moment-là, prenant des amants de passage. Surtout ne pas s’attacher ! Les aventures peuvent être sympathiques ou décevantes. C’est une loterie. Jusqu’au jour où un homme va avoir plus d’importance que les précédents, bouleversant son quotidien trop contrôlé, car l’alchimie va naître entre ces deux êtres. Oscillant entre l’envie d’aller plus loin et la peur (va-t-elle assumer ce fils handicapé qui a déjà fait fuir un homme ?) on la voit se débattre non sans émotion. À un moment elle est étreinte par une crise d’angoisse qui la fait étrangement ressembler à son fils. Un beau film, sobre et intense à l’image de son interprète principale

Ce qui m'a le plus gênée, c'est la lenteur... le manque de rythme, qui reste immuable pendant toute la durée du film. On attend quelque chose qui viendrait bouleverser la monotonie qui s'installe et mettre un terme à la redondance de certaines scènes. Sinon j'ai bien apprécié la performance de l'acteur qui joue le rôle du fils handicapé.

Je n'ai rien compris à ce film. Aucun rythme. Très ennuyeux. Très mauvais scénario, j'ai failli sortir trois fois pendant le film et finalement je suis resté jusqu'au bout, pensant qu'il y aura une surprise, même pas.

Un drame magnifiquement interprète par Jeanne Balibar où une femme est écartelée entre son devoir de mère et ses pulsions de femme... Isolée mère d'un enfant handicapé, elle se rend toutes les semaines pour des aventures sans lendemain dans le même hôtel jusqu'au jour où elle tombe amoureuse d'un homme... l'amour y est ritualise comme dans le Jeanne Dielman de Chantal Ackerman auquel il fait écho... un film puissant tout en sensibilité et en finesse !!!