L'Ange du mal

En 1981, Renato Vallanzasca est enfermé dans une cellule d’isolement. Le célèbre gangster italien n’en est pas à sa première incarcération… En effet, il est devenu délinquant à l’âge de neuf ans. Depuis cette entrée précoce dans le monde du crime, le malfrat a multiplié les vols, les attaques et les évasions. Pourtant, malgré sa brutalité et son manque de scrupules, « l’Ange du Mal » semble avoir séduit la population italienne. Ce biopic revient donc sur les nombreux coups du criminel, ainsi que sur les difficultés rencontrées tout au long de sa vie personnelle.

Aujourd’hui condamné à la quadruple perpétuité, Vallanzasca semble pour les italiens ce que Mesrine est pour les français : l’image toute romantique d’un criminel quelque peu excentrique et séduisant. Profitant de ce « capital sympathie », Michele Placido revient à l’assaut. En effet, ce n’est pas la première fois que le réalisateur italien investit l’univers du banditisme. Dans Romanzo Criminale (2006), le metteur en scène s’inspirait de faits réels. Cette fois-ci, il s’agit d’un vrai biopic, qui s’attarde sur l’un des criminels les plus médiatisés de l’Histoire italienne récente. Afin de rester au plus près de la vérité, le cinéaste a librement adapté l’ouvrage Il Fiore del male, de Carlo Bonini et Vallanzasca.