Le 8e jour

Comme tant d'autres, Harry ne vit que pour sa carrière et ses ambitions, délaissant sa femme et ses enfants qui le quittent. Ne supportant pas la solitude, Harry part à la recherche de ses filles. Sur sa route, il rencontre un mongolien, Georges, en quête de sa mère et qu'il ne peut abandonner à une problématique errance. Il le prend en charge, ou plutôt croit le prendre en charge, car Georges, un être libre, vivant dans un univers différent, lui apporte une autre vision du monde et de la fraternité entre les hommes. Harry, le commercial qui ne savait que vendre, découvre le plaisir de donner. Grâce à ce compagnon devenu inséparable et qui, un jour, le sauvera de lui-même, Harry apprend le bonheur tout simple de profiter de l'instant présent et de tout ce qui fait la beauté de la vie.

"Je voulais raconter le choc entre deux mondes, celui qui est considéré comme "normal" et celui qui ne l'est pas", confie le réalisateur dont on n'a pas oublié le triomphal Toto le Héros. Son ambition ? Nous faire croiser des mongoliens sans détourner le regard, voir en eux des hommes, tel Pascal Duquenne, véritable acteur mongolien, doué, sensible et émouvant. Le 8e Jour figure en compétition dans la Sélection Officielle du Festival de Cannes.