Le Beau Monde

Fleur bleue, Alice, 20 ans, vit à Bayeux et rêve de réussir dans la mode. Encouragée par ses amis Kevin et Manon, elle demande à Agnès, une riche Parisienne qui travaille dans ce domaine, de l’aider à rédiger sa lettre de motivation pour entrer dans une école d’arts appliqués cotée de Paris. Elle fait coup double : grâce à cette démarche, elle est bel et bien admise, section broderie, mais surtout elle rencontre Antoine, le fils d’Agnès. Entre la jeune fille un peu honteuse de ses origines, naïve et naturelle et le jeune homme qui souhaite devenir photographe d’Art et qui déteste son milieu par recherche d’authenticité, naît une passion amoureuse. Mais au fil des mois et de la découverte mutuelle de leur environnement familial et social, les petits accrocs s’accumulent…

Ce quatrième long-métrage de Julie Lopes-Curval, cinq ans après Mères et Filles (2009), tisse une jolie romance douce-amère sur une jeune fille que les espérances et les blessures de l’amour vont révéler à elle-même. Usant avec finesse des fleurs et de la broderie de Bayeux comme autant de métaphores, la réalisatrice interroge l’apparence et l’authenticité, l’identité, la différence sociale, l’Art comme expression de la vie.