Le Bel Été

Le couple Robert-Simon, leur amie Sophie et l’adolescente Flora hébergent trois migrants : Nessim, Ahmed et Mohammed. On suit le quotidien sous le soleil, dans une campagne pure et isolée, nourri de cueillettes de fruits et de légumes, de travail dans les ruches, de préparatifs culinaires dans la cuisine, de leçons de lecture (de Virginia Woolf à Jean Genet), de baignades à l’ombre des falaises. Il y a les blessures et la soif d’amour des adultes tandis que la jeunesse plus insouciante joue au ballon ou rêve d’avenir, d’ouvrir un restaurant à Conakry.

Pierre Creton aime tourner ses films près de chez lui, ici à Vattetot-sur-Mer (Seine-Maritime). Pour sa septième réalisation, il s’attache à nouveau au réel ; les enfants, par exemple, jouent leur propre rôle et certains personnages sont inspirés de jeunes réfugiés qu’il a accueillis chez lui. Pierre Creton explique sa démarche : « je n’ai pas envisagé Le Bel Été comme un film politique, pas davantage que mes autres films. Je pense que l’intime est politique ; sans doute aujourd’hui plus que jamais ».