Le Grand retournement

C’est la panique chez les banquiers. La crise fait rage. Ils se pressent chez le Président de la République pour sauver leur peau. Ses conseillers l’assistent alors qu’il reçoit les dirigeants des plus grandes banques de France. Entre le Président, le Premier Ministre, le Premier Conseiller, les banquiers, les traders, le gouverneur de la Banque Centrale, une fondée de pouvoir, une journaliste, les négociations, affrontements et autres tentatives de manipulations vont bon train. Une joute verbale s’engage, autour du nerf de la guerre : l’argent du contribuable, dans les locaux d’une usine désaffectée, première victime de la crise.

Avec ces affrontements verbaux, en alexandrins, déclamés par de grands comédiens de théâtre, Jacques Weber en tête, Gérard Mordillat adapte la pièce de Frédéric Lordon : D’un retournement à l’autre – Comédie sérieuse sur la crise financière et déclare lui-même que « C'est un essai critique très radical sur le fonctionnement du capitalisme, sur ses dérives, sur les catastrophes que provoque la quête éperdue du profit. ».