Le Libre arbitre

Le viol d’une jeune fille conduit tout droit Theo dans un centre de détention psychiatrique ; il n’en est pas à sa première agression et purge une peine de 9 ans au bout de laquelle il est autorisé à réintégrer – sous contrôle - la société. Il est alors pris en charge par un ancien détenu qui lui offre de partager un logement social avec d’autres hommes en cours de réinsertion et l’aide à retrouver un emploi. Theo trouve un travail dans une imprimerie et vit un quotidien solitaire, se protégeant comme il peut de ses pulsions. Un jour, il rencontre Nettie, la fille de son patron qui, marquée par la relation fusionnelle et étouffante qu’elle entretient avec son père, lui déclare avoir peur des hommes. La crainte que Theo et Nettie éprouvent d’abord l’un envers l’autre se transforme bientôt en un amour qui les aide temporairement à changer.

Ours d’argent au festival de Berlin, Le libre arbitre aborde un sujet délicat – le viol, la pathologie - avec une lourdeur psychologique qui transforme souvent le personnage principal en bête de foire.