Le Parrain, 2e partie

Après la mort de son père, le respecté Vito Corleone, Michael est devenu le nouveau Parrain. Comme il l’a promis à son épouse Kay, qui lui a donné deux enfants, il tente de légaliser les affaires de la « Famille ». C’est ainsi qu’il laisse en suspens une négociation avec la mafia juive. Victime d’un attentat, il va devoir, pour venger son honneur et sa vie, ainsi que celle des siens, avoir recours aux méthodes qu’il s’était juré de ne plus utiliser. Parallèlement, nous suivons la route du jeune Vito, père de Michael. Après avoir assisté au massacre des siens en Sicile, le jeune garçon débarque à New York. Il y devient vite un caïd, résolvant par la violence tous les problèmes de son quartier. Petit à petit, il bâtit un véritable empire qui le conduira à la tête d’une des plus puissantes familles de la mafia new-yorkaise.

Pour certains, cette suite est encore supérieure au premier. Il est vrai que la mise en scène y déploie une virtuosité spectaculaire, stimulée par les allers-venues dans le temps induites dans le scénario, et que la confrontation des destins parallèles d’Al Pacino (Scarface) et Robert De Niro (Taxi Driver), alors jeunes loups prodiges du cinéma américain, ne manque pas d’allure. Le mélange savant entre la petite et la grande histoire (le film s’inscrit pendant la crise de Cuba dans les années 1960) achève de porter ce nouvel opus à des sommets de grandeur épique. Comme son prédécesseur, Le Parrain 2 a reçu l’Oscar du meilleur film.