Le Pavillon d'or

De Kon Ichikawa (1958)
Cinémas Drame 1h39 Réédition

Réalisation : Kon Ichikawa
Principaux artistes : Raizo Ichikawa, Tatsuya Nakadai, Ganjiro Nakamura, Yôichi Funaki
Genre : Drame
Titre original : Enjo
Nationalité : Japon
Langue de tournage : Japonais
Durée : 1h39
Année de production : 1958
Date de sortie (ou ressortie) : 15 janvier 2025
Date de première mise en salle : 19 août 1958
Distributeur : Splendor Films

Présentation

Début des années 1950, au mois de juillet. À la mort de son père, le jeune Mizogushi entre comme novice dans un temple situé près de Kyoto, le « Pavillon d'or ». D'un naturel sensible et contemplatif, Mizogushi se replie petit à petit sur lui-même. Le temple, authentique trésor architectural et religieux, exerce sur lui une véritable fascination, qui ne fait que renforcer son besoin de solitude. Bientôt, il ne supporte plus la moindre présence autour de lui. Les touristes, nombreux, l'irritent au plus haut point. Plus grave, il ne tolère plus la compagnie de son maître, le bonze Tayama. Un incendie vient bientôt ravager les lieux.

« Trésor national » inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, le Pavillon d'or a été incendié par l'un des moines du domaine en 1950. Parmi les motifs donnés par l'incendiaire, ce sont ceux de la corruption du Japon et de l'impureté de ses contemporains qui ont retenu l'attention de Kon Ichikawa. À partir du procès du moine, le cinéaste japonais présente Le Pavillon d'or, huit ans après l'incendie.

Le Pavillon d'or : la distribution

Réalisation : Kon Ichikawa

Casting : Raizo Ichikawa (Goichi Mizoguchi), Tatsuya Nakadai (Tokari), Ganjiro Nakamura (Tayama Dosen), Yôichi Funaki (Tsurukawa), Tamao Nakamura (femme au Gobancho), Jun Hamamura (le père de Goichi), Tanie Kitabayashi (Aki, la mère de Goichi), Michiyo Aratama (maîtresse de l'art floral), Ryosuke Kagawa (le prêtre Zenkai), Saburo Date (le détective de police), Kinzo Shin, Yôko Uraji

Distribution technique : Kon Ichikawa (scénario), Toshiro Mayuzumi (musique), Kazuo Miyagawa (direction artistique), Keiji Hasebe (scénario), Natto Wada (scénario)

Avant Le Pavillon d'or, Kon Ichikawa a réalisé Le Train bondé en 1957 et La Harpe de Birmanie en 1956.

Le scénario du film a été écrit par Natto Wada, qui avait déjà écrit La Harpe de Birmanie en 1956.

La musique a été composée par Toshiro Mayuzumi, qui avait composé auparavant la bande son des films La Rue de la honte en 1956 et Un amour pur de Carmen en 1952.

Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Raizo Ichikawa dans Benten Kozo (1958) et Le Héros sacrilège (1955) ; Tatsuya Nakadai dans La Rivière noire (1957) et Ganjiro Nakamura dans Nuages d'été (1958) et Les Bas-fonds (1957).

Derniers avis sur le film : Le Pavillon d'or

Avis publié par Salles-cinema.com le 23 janvier 2025

Superbe récit d'un jeune bonze tourmenté en quête de pureté dans le Japon de la reconstruction de l'après-guerre. Réalisation minutieuse pour ce drame psychanalytique au beau grain noir et blanc.

Avis publié par Manu le 20 janvier 2025

Kon ‌Ichikawa pose un regard pessimiste et désenchanté d'une société d'après-guerre où les valeurs traditionnelles s'effondrent aux profits d'un cynisme et d'une cruauté exacerbés. Il dresse le portrait psychologique d'un jeune homme en construction, qui se présente dans un temple sanctuarisé par son défunt père. Devenu moine, il se voue alors corps et âmes au temple sous la bienveillance du bonze. Mais bientôt la concupiscence de ses occupants, la perversion de cette nouvelle société qu'il refuse d'intégrer en niant son instruction, le mènent petit à petit vers une totale désillusion. Il s'ensuit un refuge dans un mutisme, prétexté par son bégaiement, produit de son incapacité à communiquer. Se sentant incompris, il en vient à penser que lui seul est porteur de vertu, et que tous les autres sont entachés d'impureté. Pourtant son comportement loin d'être idyllique et voué à l'isolement le conduit inexorablement vers le désespoir voir un certain fanatisme.
Ce récit sous couvert de pureté pourrait évoquer l'intégrisme religieux de certaines populations qui se ferment à la civilisation et plongent volontairement dans l'ignorance.

2 avis sur Le Pavillon d'or

Avis publié par Salles-cinema.com le 23 janvier 2025

Superbe récit d'un jeune bonze tourmenté en quête de pureté dans le Japon de la reconstruction de l'après-guerre. Réalisation minutieuse pour ce drame psychanalytique au beau grain noir et blanc.

Avis publié par Manu le 20 janvier 2025

Kon ‌Ichikawa pose un regard pessimiste et désenchanté d'une société d'après-guerre où les valeurs traditionnelles s'effondrent aux profits d'un cynisme et d'une cruauté exacerbés. Il dresse le portrait psychologique d'un jeune homme en construction, qui se présente dans un temple sanctuarisé par son défunt père. Devenu moine, il se voue alors corps et âmes au temple sous la bienveillance du bonze. Mais bientôt la concupiscence de ses occupants, la perversion de cette nouvelle société qu'il refuse d'intégrer en niant son instruction, le mènent petit à petit vers une totale désillusion. Il s'ensuit un refuge dans un mutisme, prétexté par son bégaiement, produit de son incapacité à communiquer. Se sentant incompris, il en vient à penser que lui seul est porteur de vertu, et que tous les autres sont entachés d'impureté. Pourtant son comportement loin d'être idyllique et voué à l'isolement le conduit inexorablement vers le désespoir voir un certain fanatisme.
Ce récit sous couvert de pureté pourrait évoquer l'intégrisme religieux de certaines populations qui se ferment à la civilisation et plongent volontairement dans l'ignorance.

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