Le Père

Se sentant responsable de la mort accidentelle de son père, Mehrolah, qui n'est encore qu'un adolescent, est parti travailler à la ville pour subvenir aux besoins de sa mère et de ses sœurs. Bien que son patron ne lui donne que la moitié de son salaire, Mehrolah tient à acheter des cadeaux à sa famille avant de rentrer au village. Mais lorsqu'il arrive chez lui, il trouve la demeure vide et apprend que sa mère s'est remariée avec le chef de la police locale. Par orgueil, car il se sent dépossédé de son rôle de soutien de famille, Mehrolah refuse de vivre sous le toit de son beau-père et, avec l'aide d'un ami, il remet à neuf l'ancienne demeure familiale maintenant désertée. Il escompte bien y voir revenir sa mère et ses petites sœurs et ne veut avoir aucun compte à rendre à son beau-père qui de son côté n'aspire qu'à l'accueillir et à l'aimer.

Construit en deux parties bien distinctes - la chronique puis l'affrontement digne d'un western -, ce film nous emmène en terrain connu puisque, comme dans la plupart des œuvres iraniennes que l'on a pu découvrir ces dernières années, des personnages d'enfants ou d'adolescents y jouent un rôle essentiel.