Le Pont de la rivière Kwaï

Durant la Seconde Guerre mondiale, le colonel Saïto dirige un camp japonais de prisonniers de guerre, perdu au beau milieu de la jungle en Birmanie. Il y reçoit un régiment britannique, dirigé par le colonel Nicholson. Les soldats sont affectés par leur geôlier à la construction d’un pont sur une zone particulièrement dangereuse, et passant au dessus de la rivière Kwai. Ce chantier fait partie d’un plan car il doit permettre le passage d’un train d’importance stratégique. Nicholson refuse, dans un premier temps, de se soumettre aux travaux mais finit par céder, pour protéger ses hommes. Alors que la construction se met en place, l’armée américaine, alertée par un prisonnier yankee qui s’est échappé, prévoit la destruction du pont.

On ne présente plus le chef-d’œuvre de David Lean, adapté d’un roman du français Pierre Boulle (auteur, également, de la célèbre Planète des singes) et multi-récompensé (Oscars, Golden Globes, Baftas, 26 prix en tout). On ne peut que se réjouir de cette restauration aussi flamboyante que méticuleuse qui redonne tout son éclat au film. Celui-ci n’a rien perdu de son ampleur épique et la distribution qui mêle comédiens anglais (magnifique Alec Guinness – futur Obi Wan Kenobi de La Guerre des étoiles), américains (William Holden, Boulevard du crépuscule) et japonais, impressionne toujours.