Le Repenti

Votée en Algérie en 1999, la loi « Concorde civile » promet l’amnistie aux terroristes islamistes, s’ils rendent les armes en jurant ne pas avoir de sang sur les mains. Ils deviennent alors des « repentis ». Rachid est un de ces hommes. Ancien maquisard, il rentre dans son village, en quête de repos et de pardon. Mais s’il se voit dans un premier temps bien accueilli par sa famille, il ne tarde pas à connaître le retour des crimes qu’il a commis.

Réalisateur de Chouchou avec Gad Elmaleh, le cinéaste franco-algérien Merzak Allouache s’est orienté depuis quelques années vers un cinéma plus dramatique et engagé socialement et politiquement. C’est dans ce cadre que s’inscrit ce nouveau long-métrage. Le film revient sur la décennie noire qu’a connue l’Algérie, entre 1988 et 1999, et se montre aussi puissant dans l’affirmation de son propos que passionnant dans sa réalisation. Présenté à la quinzaine des réalisateurs au dernier Festival de Cannes, il y a obtenu le Label Cinéma Europa.