Présentation
Printemps 1976, Chine du Sud : après l’acquisition des chaussons brodés dont elle rêvait, une paysanne commence à inquiéter son fils par ses comportements atypiques. Été 1976, Chine de l’Est : sur le campus universitaire d’une « Nouvelle Chine », des évènements farfelus sèment le trouble. Automne 1976, Chine du Sud : venu pour une rééducation dans la nature, Tang découvre que sa femme le trompe avec un paysan local… Hiver 1958, Chine de l’Ouest : deux femmes, une à la recherche de son fiancé, l’autre à la recherche de son défunt mari… Conçu comme une succession de quatre contes surréalistes, Le soleil se lève aussi raconte le destin croisé de deux personnages principaux : celui d’un paysan dont la mère sombre dans la folie et celui d’un universitaire déchu. Amour, haine, rêve et folie : voilà les principales thématiques de ces véritables fresques poétiques !
Sur l’écran noir, une épigraphe donne le ton : il y a quelque chose dans ce film qui ne se dit pas, qui est essentiel. Évoquant la période qui sépare le Grand Bond (1958) de la date officielle de la fin de la Révolution Culturelle chinoise (1976), ce troisième long-métrage de Jiang Wen joue la carte du poétique. Couronné par le Grand Prix du Festival de Cannes lors de son précédent film, le réalisateur se donne des libertés qui ne vont pas sans charmer. Particulièrement attentif à la musique, aux sons et aux bruitages, il nous livre des images d’une force irréfutable, alchimiste d’un mélange de douceur et de jubilation. Notre coup de cœur va pour l’Été 1976, conte dans lequel l’érotisme est décliné avec subtilité, en pleine cacophonie villageoise. À ne pas rater !
Le Soleil se lève aussi : la distribution
Réalisation : Jiang Wen
Casting : Joan Chen (le docteur Lin), Jiang Wen (le vieux Tang), Zhou Yun (la mère), Jaycee Chan (le fils), Anthony Wong (le professeur Liang), Kong Wei (la femme de Tang)
Distribution technique : Ye Mi (scénario), Shu Ping (scénario), Joe Hisaishi (musique), Guo Shixing (scénario), Jiang Wen (scénario)
Avant Le Soleil se lève aussi, Jiang Wen a réalisé New York, I Love You en 2007 et Les Démons à ma porte en 2000.
La musique a été composée par Joe Hisaishi, qui avait composé auparavant la bande son des films Le Château ambulant en 2003, Dolls en 2002, Le Petit Poucet en 2001 et L'Été de Kikujiro en 1999.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Joan Chen dans Lust, Caution (2007) et Judge Dredd (1995) et Jiang Wen dans Les Démons à ma porte (2000) et L'Eunuque impérial (1991).
Derniers avis sur le film : Le Soleil se lève aussi
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