Le Solitaire

Après onze années de détention, Frank recouvre la liberté. Spécialisé dans le percement de coffres-forts et le vol de diamants, il décide d’effectuer un dernier cambriolage avant de modifier le cours de son existence, dans la légalité. Les circonstances le mettent cependant en présence d’un caïd de la mafia, Léo, qui lui propose une association si fructueuse qu’il ne sait la refuser. La première opération – un hold-up particulièrement audacieux – réussit. C’est le bonheur assuré pour Frank et sa compagne, Jessie, caissière dans un restaurant, qu’il a rencontrée entretemps. Mais, le moment venu de partager le butin, Léo ne tient pas ses engagements. Devant les menaces du mafieux, Frank prend soin d’éloigner Jessie et le nouveau-né qu’ils ont adopté, avant de prendre sa revanche. Se déchaîne alors un sanglant règlement de comptes.

Film noir s’il en est, Le Solitaire n’a rien perdu, trente ans après, de son efficacité. L’accumulation de situations dramatiques, l’intrigue dont l’intensité ne cesse de s’accuser, jusqu’au final particulièrement violent, en font une incontestable réussite dans le genre. Ce fut la première réalisation de Michael Mann au cinéma, présentée en sélection officielle au Festival de Cannes.