Le Voleur de bicyclette

Dans l’Italie d’après-guerre, perdre son emploi tient souvent à peu de choses. Après deux années de chômage, Antonio finit par décrocher un boulot de colleur d’affiches. Son seul impératif, c’est d’avoir un vélo pour pouvoir se déplacer. Il s’agit là d’une occasion à ne pas rater pour ce père de famille aux abois, mais dès son premier jour de travail un voleur le prive de sa bicyclette. Après avoir porté plainte auprès d’une police incapable de mener à bien son travail, il se résigne à se lancer dans sa propre enquête et se lance à la poursuite du bandit. Il va alors traverser les bas-fonds de Rome en quête de son précieux vélo.

Figurant parmi les œuvres les plus emblématiques du néoréalisme italien, Le Voleur de bicyclette traverse les temps et continue d’être salué comme l’un des films les plus importants de l’histoire du Septième art. En effet, l’influence exercée par ce classique ne semble plus à mesurer : tant de par ses choix stylistiques (acteurs non professionnels, tournage en extérieur, lumière naturelle, etc.) que par les thématiques abordées (pauvreté, banlieues, chômage, etc.), ce chef-d’œuvre de Vittorio De Sica fait partie des 10 films « à voir avant d’avoir 14 ans » (British Film Institute).