Les 12 salopards

A Londres, en 1944, un officier américain, Reisman, reçoit une mission particulière : il s’agit pour lui de recruter douze soldats, criminels frappés de condamnation à mort, afin d’effectuer une mission-suicide en France. Au terme de l’opération, ces hommes seront grâciés. Au cours d’un entraînement particulièrement dur, Reisman réussit à imposer son autorité auprès de ce repris de justice, aidé par l’hostilité que le commandant du camp, Dasher-Breed, manifeste à leur égard. La tâche du commando, parachuté sur notre territoire, consiste à pénétrer dans un château occupé par les Allemands. L’un des douze « salopards » précipite les événements en abattant inutilement la compagne d’un des officiers cantonnés dans cette demeure. Le but sera finalement atteint. Mais il ne subsistera parmi les assaillants que deux survivants…

Servi par ne magistrale distribution aux côtés de Lee Marvin, un film de guerre qui obtint un succès amplement justifié. Toutes les phases de l’opération sont vigoureusement développées sous la direction de Robert Aldrich, certaines d’entre elles des plus violentes.